Titre : Tendrement / The Sweetest Thing
Série : Lucky Harbor (n°2)
Auteur : Jill SHALVIS
Genre : Nouveau départ
Année : 2011
Editions : Milady Collection : Romance
4e de couverture :
Dix-sept ans après un été mémorable passé à Lucky Harbor, Tara est de retour dans cette petite station balnéaire, où sa mère lui a légué, ainsi qu’à ses sœurs, un hôtel qu’elles ont décidé de retaper.
Alors qu’elle tente de résister à son attirance pour le beau Ford Walker, son amour de jeunesse, les conséquences de ce qu’ils ont partagé tant d’années auparavant ressurgissent.
Pour mieux les réunir ?
Mon avis :
J'étais ressortie de ma lecture du tome 1 "Irrésistible" avec une impression déplorable de Tara, l'héroïne de ce volume. Ce qui m'avait donné envie de ne pas poursuivre.
Après avoir lu quelques critiques élogieuses, et connaissant assez bien le style de Jill Shalvis que j'apprécie assez dans le genre histoires simples à la Harlequin, j'ai finalement décidé de poursuivre.
Et je suis bien contente d'avoir franchi le pas. Tara, la "Dame de Fer" s'est révélée telle qu'on l'attend d'un personnage de sa trempe (seulement à la lecture du premier tome je pensais que ça allait louper). Sous son aspect rude et indépendant, elle cache une fragilité touchante, un profond attachement à sa "famille" et elle dissimule très mal le trouble que provoquent en elle les retrouvailles avec Ford, son amour de jeunesse. Elle a un peu levé le pied sur les "Trésor par-ci,Trésor par-là" et c'est très appréciable. J'ai donc pu réviser totalement mon premier jugement sur son personnage.
Quant à Ford, c'est un homme comme on ne peut que les aimer. Grand, beau, sportif, cool, détendu, sympa avec tout le monde. Une version de Jax (héros imparfait parce que trop parfait du 1er tome) en plus réaliste.
"Ford se tenait sur le pont de son Beneteau, une boisson dans une main et un paquet de chips dans l'autre. Le petit déjeuner des champions. Il portait un tee-shirt publicitaire, un maillot de bain et une casquette de baseball posée à l'envers, d'où sortaient des boucles de cheveux. Avec une allure bien trop sexy pour une heure si matinale"
Wouaw! Le mec doit être le Top du canon pour qu'un tel accoutrement nous soit présenté comme la panoplie du sexy.
Bref, Ford est un séduisant fripon qui ne perd pas une occasion de taquiner Tara, et prend chacun de ses ordres comme une plaisanterie.
Les retrouvailles de nos deux héros qui ne sont pas des plus simples, seront bouleversées [spoiler] par la réapparition dans leur vie de "leur inavouable secret", ainsi que [finspoiler] par l'arrivée de Logan, l'ex-mari de Tara, bien décidé à la reconquérir. La petite guéguerre de mâles très puérile que Ford et Logan, se livrent, encouragés dans leurs excès par les habitants de ce petit village qu'est Lucky Harbor, qui ont même lancé une page facebook "lequel de ces deux zigotos séduira Tara" donne lieu à des moments vraiment très drôles.
Après, je trouve que ce livre souffre du même problème que le premier tome, à savoir : c'est trop long. A chaque fois que l'on pense avancer, le lendemain on repart de zéro, et je trouve qu'au final il y a toujours des non-dits entre les héros au sujet des évènements qui les ont séparés il y a 17 ans.
Même si j'ai trouvé Chloé, la plus jeune soeur, agaçante, j'ai quand même hâte de lire le tome 3 qui raconte son histoire avec Sawyer, le shérif, à qui elle donne du fil à retordre avec ces comportements extrêmes.
Ma note pralinée :
/ 5
Pralines & Passions
Vendredi 17 mai 2013 à 20:22
Mardi 14 mai 2013 à 12:54
Titre : Le Coeur à Vif / Heartbreaker
Série : Buchanan (n°1)
Auteur : Julie GARWOOD
Année : 2000
Editions : J'ai Lu Collection : Amour & Destin - Intrigue
N° 7803
4e de couverture :
En dépit de son âge, le père Madden croyait avoir tout entendu dans le secret du confessionnal. Il se trompait.
-Je vous demande l'absolution, mon père, pour le meurtre que je vais bientôt commettre.
Ce n'est pas une plaisanterie hélas : Le pénitent a avancé des preuves de ses crimes passés.
Surtout, il a pris soin de révéler l'identité de sa future victime qui mourra dans d'atroces souffrances : Laurant, la propre sœur de Madden !
Affolé, ce dernier fait appel à son ami Nick Buchanan, agent du FBI. Le tueur est un redoutable prédateur.
Pour l'arrêter, une seule solution : lui tendre un piège. Laurant servira d'appât. Nick ne la quittera plus, ils seront ensemble jour et nuit, affichant une intimité qui forcera l'assassin à sortir de l'ombre.
Mais est-il prudent d'exciter la jalousie d'un pervers assoiffé de vengeance ?
Mon avis :
C'est la troisième fois que je le lis, et maintenant je peux écrire pourquoi ce livre n'est jamais resté gravé dans ma mémoire : c'est parce qu'il est pas terrible, même si c'est du Julie Garwood.
Malgré mes maigres aptitudes et intérêts pour les romans d'intrigue, je pense que si on le lit comme tel c'est pas mal, et plutôt bien ficelé (du moins il me semble). Cela m'a un peu fait penser au style de Mary Higgins Clark (un peu, j'ai dit) dans le sens où on suit la plupart du temps les personnages principaux, mais dans certains chapitres, nous suivons des personnages secondaires, potentiels témoins, victimes, etc.... et le tueur.
En revanche, si on recherche la romance, favorisée par la situation dangereuse et la proximité avec la protection jour et nuit, ce qui est mon cas, eh bien on ne peut qu'en ressortir déçue.
Le couple principal ne présente aucune alchimie. La grande Julie Garwood était visiblement à cours de poudre de perlinpinpin quand elle l'a créé. Leur relation est presque platonique pendant les quatre-cent premières pages si l'on fait exception d'un baiser regretté - c'était une erreur n'en parlons plus - et quelques mini-crises de possessivité - pour la forme, et auxquelles on a du mal à croire. Et leurs sujets de conversation sont inintéressants et majoritairement composés de critiques snobs prononcées par le héros sur le "bled" dans lequel ils sont.
D'autre part, je n'ai pu m'empêcher de remarquer l'étendue du vocabulaire de la traductrice qui a quand même réussi à caser dans cette histoire le mot "inexpugnable".
Où sont passées la complicité, l'humour, et la bonne humeur communicative que je trouvais dans les historiques de la grande Julie Garwood ?
Nick, si il est comme je le suppose un descendant du magnifique et fantasmatique Brodick Buchanan ne fait pas honneur à son ancêtre, qui le renierait certainement sur le champ si il voyait comment il agit avec Laurant, notre héroïne. Quand enfin, au bout de 400 pages, on arrive à une relation plus charnelle, grâce à l'offensive de la demoiselle, il semble faire contre mauvaise fortune bon coeur. Qu'est-ce donc que ce Buchanan in-offensif et si peu enthousiaste ? Serait-il gay ?
Quant à Laurant, c'est une héroïne tout à fait honorable bien qu'elle aussi soit en dessous des héroïnes historiques de cet auteur. Elle se retrouve la cible d'un tueur en série, et agit avec tout le courage que l'on peut attendre d'elle, et cédant parfois, c'est bien normal, au stress.
Et ce brave Nick, qui lui dit "Maintenant, je vais te demander d'arrêter de céder à tes crises d'hystéries chaque fois que tu reçois une mauvaise nouvelle". Ah oui, on peut parler de mauvaise nouvelle, là. Plus tôt dans la journée, elle a reçu un appel du tueur qui lui a fait écouter les hurlements d'une de ses victimes alors qu'il était en train de la tuer, et là elle vient d'apprendre que depuis plusieurs semaines une mini caméra planquée dans sa chambre suit tous ses faits et gestes les plus intimes. Pas de quoi céder à l'hystérie en effet !! Surtout que je trouve qu'elle réagissais avec une retenue admirable.
Bref, ça c'est le genre de réflexion, que si c'était moi qui me l'était prise dans la figure, je l'aurais gardée en travers de la gorge pendant des siècles, privant par-là cette histoire de toute romance (et bye-bye quand le tueur se sera fait arrêter!). Et on aurait eu un livre avec une héroïne qui boude tout le temps.
Laurant, tu es beaucoup trop bien pour ce type, quitte-le ! La romance n'a pas été développée pour que je me mette en colère si tu tombes amoureuse de quelqu'un d'autre !
En revanche, je craque pour Noah Clayborne (fort probable descendant d'un des frères Clayborne, mais lequel ? Cole, j'espère) qui fait un personnage secondaire que j'aurais voulu voir beaucoup plus et dont je lirai l'histoire avec grand plaisir lorsqu'elle sera traduite.
Ma note pralinée :
/ 5
Série : Buchanan (n°1)
Auteur : Julie GARWOOD
Année : 2000
Editions : J'ai Lu Collection : Amour & Destin - Intrigue
N° 7803
4e de couverture :
En dépit de son âge, le père Madden croyait avoir tout entendu dans le secret du confessionnal. Il se trompait.
-Je vous demande l'absolution, mon père, pour le meurtre que je vais bientôt commettre.
Ce n'est pas une plaisanterie hélas : Le pénitent a avancé des preuves de ses crimes passés.
Surtout, il a pris soin de révéler l'identité de sa future victime qui mourra dans d'atroces souffrances : Laurant, la propre sœur de Madden !
Affolé, ce dernier fait appel à son ami Nick Buchanan, agent du FBI. Le tueur est un redoutable prédateur.
Pour l'arrêter, une seule solution : lui tendre un piège. Laurant servira d'appât. Nick ne la quittera plus, ils seront ensemble jour et nuit, affichant une intimité qui forcera l'assassin à sortir de l'ombre.
Mais est-il prudent d'exciter la jalousie d'un pervers assoiffé de vengeance ?
Mon avis :
C'est la troisième fois que je le lis, et maintenant je peux écrire pourquoi ce livre n'est jamais resté gravé dans ma mémoire : c'est parce qu'il est pas terrible, même si c'est du Julie Garwood.
Malgré mes maigres aptitudes et intérêts pour les romans d'intrigue, je pense que si on le lit comme tel c'est pas mal, et plutôt bien ficelé (du moins il me semble). Cela m'a un peu fait penser au style de Mary Higgins Clark (un peu, j'ai dit) dans le sens où on suit la plupart du temps les personnages principaux, mais dans certains chapitres, nous suivons des personnages secondaires, potentiels témoins, victimes, etc.... et le tueur.
En revanche, si on recherche la romance, favorisée par la situation dangereuse et la proximité avec la protection jour et nuit, ce qui est mon cas, eh bien on ne peut qu'en ressortir déçue.
Le couple principal ne présente aucune alchimie. La grande Julie Garwood était visiblement à cours de poudre de perlinpinpin quand elle l'a créé. Leur relation est presque platonique pendant les quatre-cent premières pages si l'on fait exception d'un baiser regretté - c'était une erreur n'en parlons plus - et quelques mini-crises de possessivité - pour la forme, et auxquelles on a du mal à croire. Et leurs sujets de conversation sont inintéressants et majoritairement composés de critiques snobs prononcées par le héros sur le "bled" dans lequel ils sont.
D'autre part, je n'ai pu m'empêcher de remarquer l'étendue du vocabulaire de la traductrice qui a quand même réussi à caser dans cette histoire le mot "inexpugnable".
Où sont passées la complicité, l'humour, et la bonne humeur communicative que je trouvais dans les historiques de la grande Julie Garwood ?
Nick, si il est comme je le suppose un descendant du magnifique et fantasmatique Brodick Buchanan ne fait pas honneur à son ancêtre, qui le renierait certainement sur le champ si il voyait comment il agit avec Laurant, notre héroïne. Quand enfin, au bout de 400 pages, on arrive à une relation plus charnelle, grâce à l'offensive de la demoiselle, il semble faire contre mauvaise fortune bon coeur. Qu'est-ce donc que ce Buchanan in-offensif et si peu enthousiaste ? Serait-il gay ?
Quant à Laurant, c'est une héroïne tout à fait honorable bien qu'elle aussi soit en dessous des héroïnes historiques de cet auteur. Elle se retrouve la cible d'un tueur en série, et agit avec tout le courage que l'on peut attendre d'elle, et cédant parfois, c'est bien normal, au stress.
Et ce brave Nick, qui lui dit "Maintenant, je vais te demander d'arrêter de céder à tes crises d'hystéries chaque fois que tu reçois une mauvaise nouvelle". Ah oui, on peut parler de mauvaise nouvelle, là. Plus tôt dans la journée, elle a reçu un appel du tueur qui lui a fait écouter les hurlements d'une de ses victimes alors qu'il était en train de la tuer, et là elle vient d'apprendre que depuis plusieurs semaines une mini caméra planquée dans sa chambre suit tous ses faits et gestes les plus intimes. Pas de quoi céder à l'hystérie en effet !! Surtout que je trouve qu'elle réagissais avec une retenue admirable.
Bref, ça c'est le genre de réflexion, que si c'était moi qui me l'était prise dans la figure, je l'aurais gardée en travers de la gorge pendant des siècles, privant par-là cette histoire de toute romance (et bye-bye quand le tueur se sera fait arrêter!). Et on aurait eu un livre avec une héroïne qui boude tout le temps.
Laurant, tu es beaucoup trop bien pour ce type, quitte-le ! La romance n'a pas été développée pour que je me mette en colère si tu tombes amoureuse de quelqu'un d'autre !
En revanche, je craque pour Noah Clayborne (fort probable descendant d'un des frères Clayborne, mais lequel ? Cole, j'espère) qui fait un personnage secondaire que j'aurais voulu voir beaucoup plus et dont je lirai l'histoire avec grand plaisir lorsqu'elle sera traduite.
Ma note pralinée :
/ 5
Dimanche 12 mai 2013 à 10:41
Titre : Le Solitaire Apprivoisé / Devotion
Série : Hawthorne
Auteur : Katherine SUTCLIFFE
Genre : Régence
Année : 1996
Editions : J'ai Lu Collection : Aventures & Passions
N°4880
4e de couverture :
Le monstre : c'est ainsi qu'on appelle le Duc de Salderton. Du moins depuis qu'il a perdu la raison... Ne communiquant plus que par des grognements, en proie à d'inexplicables crises de violence qui terrorisent son entourage. Trey n'est plus que l'ombre de lui-même.
Lorsqu'elle pénètre pour la première fois dans la chambre où le Duc est confiné, Mary Ashton s'insurge. Cet antre, plongé dans l'obscurité, est d'une saleté repoussante et le malade manifestement abandonné à lui-même ! Comment guérirait-il dans de telles conditions ? Il lui faut de la lumière, des fleurs, de la musique - cette musique qu'autrefois il aimait tant… Grâce aux soins attentifs de sa nouvelle infirmière, Trey retrouve peu à peu forme humaine.
Mais, que perçoit-il de ces changements ? Son visage aux traits aristocratiques conserve la même expression figée et vide. Pourtant, Mary l'aurait juré, elle a vu s'allumer dans ses yeux une lueur de désir…
Mon avis :
Pour fuir l'oppression d'un père despotique, Mary a accepté un emploi de garde-malade auprès du petit-fils infirme d'une duchesse. Quelle n'est pas sa surprise de constater que la personne dont elle aura la charge n'est pas un jeune enfant, mais bel et bien un homme. Un homme qui emprisonné dans une insupportable immobilité est devenu une bête agressive, qui ne s'exprime plus qu'à coup de grognements et de jeté de plateau dans la figure des domestiques, qui effrayés par un tel comportement ne font plus que le strict minimum pour s'occuper de lui.
C'est une jolie histoire, et le fait que Trey, le héros, soit un légume qui ne sort de sa torpeur que pour montrer sa colère et blesser dans toute la première partie nous fait entrevoir à quel point on part de loin. C'est à force de patience, d'obstination et de courage que Mary parviendra peu à peu à faire sortir le duc de son état passif.
Et c'est tout doucement qu'un lien très fort se tissera entre eux.
C'est une jolie histoire, cela se laisse bien lire même si les personnages secondaires sont assez caricaturaux et que l'on peut interrompre sa lecture facilement.
Il y a quand même un gros point noir dans ce livre : après une deuxième partie où tout évolue trop vite (je parle surtout du rétablissement de Trey) le livre se termine dans la précipitation et l'histoire est inachevée.
Heureusement Katherine Sutcliffe s'est rattrapée et les aventures de nos deux héros se poursuivent dans autre tome "Obsession" (oui, bon, écrit huit ans plus tard...), qui n'a malheureusement jamais été traduit en français. C'est vraiment dommage car la présentation de ce troisième volume (le premier, non traduit également met en scène le frère jumeau de Trey) m'a mis l'eau à la bouche.
Ma note pralinée :
/ 5
Série : Hawthorne
Auteur : Katherine SUTCLIFFE
Genre : Régence
Année : 1996
Editions : J'ai Lu Collection : Aventures & Passions
N°4880
4e de couverture :
Le monstre : c'est ainsi qu'on appelle le Duc de Salderton. Du moins depuis qu'il a perdu la raison... Ne communiquant plus que par des grognements, en proie à d'inexplicables crises de violence qui terrorisent son entourage. Trey n'est plus que l'ombre de lui-même.
Lorsqu'elle pénètre pour la première fois dans la chambre où le Duc est confiné, Mary Ashton s'insurge. Cet antre, plongé dans l'obscurité, est d'une saleté repoussante et le malade manifestement abandonné à lui-même ! Comment guérirait-il dans de telles conditions ? Il lui faut de la lumière, des fleurs, de la musique - cette musique qu'autrefois il aimait tant… Grâce aux soins attentifs de sa nouvelle infirmière, Trey retrouve peu à peu forme humaine.
Mais, que perçoit-il de ces changements ? Son visage aux traits aristocratiques conserve la même expression figée et vide. Pourtant, Mary l'aurait juré, elle a vu s'allumer dans ses yeux une lueur de désir…
Mon avis :
Pour fuir l'oppression d'un père despotique, Mary a accepté un emploi de garde-malade auprès du petit-fils infirme d'une duchesse. Quelle n'est pas sa surprise de constater que la personne dont elle aura la charge n'est pas un jeune enfant, mais bel et bien un homme. Un homme qui emprisonné dans une insupportable immobilité est devenu une bête agressive, qui ne s'exprime plus qu'à coup de grognements et de jeté de plateau dans la figure des domestiques, qui effrayés par un tel comportement ne font plus que le strict minimum pour s'occuper de lui.
C'est une jolie histoire, et le fait que Trey, le héros, soit un légume qui ne sort de sa torpeur que pour montrer sa colère et blesser dans toute la première partie nous fait entrevoir à quel point on part de loin. C'est à force de patience, d'obstination et de courage que Mary parviendra peu à peu à faire sortir le duc de son état passif.
Et c'est tout doucement qu'un lien très fort se tissera entre eux.
C'est une jolie histoire, cela se laisse bien lire même si les personnages secondaires sont assez caricaturaux et que l'on peut interrompre sa lecture facilement.
Il y a quand même un gros point noir dans ce livre : après une deuxième partie où tout évolue trop vite (je parle surtout du rétablissement de Trey) le livre se termine dans la précipitation et l'histoire est inachevée.
Heureusement Katherine Sutcliffe s'est rattrapée et les aventures de nos deux héros se poursuivent dans autre tome "Obsession" (oui, bon, écrit huit ans plus tard...), qui n'a malheureusement jamais été traduit en français. C'est vraiment dommage car la présentation de ce troisième volume (le premier, non traduit également met en scène le frère jumeau de Trey) m'a mis l'eau à la bouche.
Ma note pralinée :
/ 5
Vendredi 10 mai 2013 à 9:54
Titre : L'Elite / The Elite
Série : La Sélection (n°2)
Auteur : Kiera CASS
Genre : Dystopie, télé-réalité
Année : 2013
Editions : Robert Laffont Collection : R
4e de couverture :
Elles étaient trente-cinq candidates, elles ne sont plus que six...
Ces jeunes filles font désormais partie de l'Élite et chacune est prête à tout pour conquérir le coeur du Prince Maxon et être couronnée Princesse d'Illéa.
La Sélection de 35 candidates s'est réduite comme peau de chagrin, et désormais l'Élite restante n'est plus composée que de 6 prétendantes. L'enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu'elles sont les mieux à même de monter sur le trône d'Illéa, cette petite monarchie régie par un strict système de castes et déchirée par deux factions de rebelles qui veulent la faire tomber.
Pour America Singer, la donne est encore plus compliquée : ses sentiments pour Maxon viennent se heurter à son amour d'enfance pour Aspen, garde royal qui hante les couloirs du palais, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales... Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête de la décision qui changera à jamais sa vie...
Mon avis :
Un deuxième tome assez efficace d'un point de vue "on se replonge facilement dans l'histoire". Cela fait deux mois que j'ai lu le tome 1, et je n'ai eu aucun mal à me resituer le contexte. Kiera Cass a fait un super travail en distillant subtilement par-ci, par-là des petits rappels qui permettent de se remettre en mémoire de grands pans de l'histoire.
Cependant mes retrouvailles avec America n'ont pas été ce que j'espérais. Je trouve que l'on force un peu trop le trait sur le "H" majuscule de Héroïne en nous la présentant comme le seul personnage doué d'une âme, et qui veut changer les choses dans un pays où rien ne va. Et ensuite, elle m'a bien agacée, je l'ai trouvée pas très franche du collier. Elle hésite entre deux hommes, elle se morfond lorsque l'un des deux semble se détacher peu à peu d'elle, et dés qu'elle est un peu rassurée, elle replonge dans ses hésitations, et profite un peu de la situation pour se jeter dans la bras de l'officier pendant que le prince est occupé ailleurs. Oui, bon c'est une jeune fille en quelque sorte, et par moment tout est fait pour la faire douter je l'admets, mais on nous la présente tellement comme une arbitre du bien et du mal que cela a du mal à passer. C'est un peu comme si elle avait deux coeurs et deux cerveaux, un coeur et un cerveau pleins et entiers pour Maxon, et la même paire pleine et entière consacrée à Aspen,et cela me pousse à craindre que même si elle semble avoir fait un choix à la fin de ce tome 2, ses hésitations ne sont pas terminées.
J'ai trouvé en revanche que Maxon, se révèle peu à peu comme un personnage intéressant, qui essaie dans sa petite mesure et malgré sa jeunesse de changer les choses, en dépit de la pression familiale. Et j'ai bien aimé qu'il ne soit pas "un toutou" devant America, lui donnant parfois du fil à retordre, bien qu'il donne à plusieurs reprises des preuves de sa bonté et de son amour pour elle.
Quant à Aspen, j'avoue qu'il a la classe et peut-être de quoi faire tourner la tête de l'héroïne, mais j'estime que lorsqu'on a agi comme lui au début du tome 1, à savoir en la quittant et en l'encourageant à participer à La Sélection, il n'a pas le droit de revenir la bouche en coeur pour lui retourner la tête.
A part ça, je trouve que ça se lit tout seul et je me suis d'ailleurs encore laissée piéger par la fin qui m'a donné envie de continuer alors que je n'ai pas le sentiment d'avoir été séduite plus que ça par ma lecture. Ce tome a été assez instructif par rapport à l'histoire de la création d'Illéa, la situation avec les Renégats devient de plus en plus tendue et oppressante, et offre des bons moments de tensions tout en nous donnant des pistes sur les réelles motivations des rebelles. Et j'ai été touchée par l'histoire de Marlee dont j'espère avoir des nouvelles dans la suite.
Ma note pralinée :
/ 5
Série : La Sélection (n°2)
Auteur : Kiera CASS
Genre : Dystopie, télé-réalité
Année : 2013
Editions : Robert Laffont Collection : R
4e de couverture :
Elles étaient trente-cinq candidates, elles ne sont plus que six...
Ces jeunes filles font désormais partie de l'Élite et chacune est prête à tout pour conquérir le coeur du Prince Maxon et être couronnée Princesse d'Illéa.
La Sélection de 35 candidates s'est réduite comme peau de chagrin, et désormais l'Élite restante n'est plus composée que de 6 prétendantes. L'enjeu pour ces jeunes filles ? Convaincre le Prince Maxon, le Roi et la Reine ses parents, qu'elles sont les mieux à même de monter sur le trône d'Illéa, cette petite monarchie régie par un strict système de castes et déchirée par deux factions de rebelles qui veulent la faire tomber.
Pour America Singer, la donne est encore plus compliquée : ses sentiments pour Maxon viennent se heurter à son amour d'enfance pour Aspen, garde royal qui hante les couloirs du palais, et à son sens aigu de la justice trop souvent déçu par les décisions royales... Entre intrigues de cour, dilemmes tragiques et loyautés divisées, America navigue à vue dans la tourmente, en quête de la décision qui changera à jamais sa vie...
Mon avis :
Un deuxième tome assez efficace d'un point de vue "on se replonge facilement dans l'histoire". Cela fait deux mois que j'ai lu le tome 1, et je n'ai eu aucun mal à me resituer le contexte. Kiera Cass a fait un super travail en distillant subtilement par-ci, par-là des petits rappels qui permettent de se remettre en mémoire de grands pans de l'histoire.
Cependant mes retrouvailles avec America n'ont pas été ce que j'espérais. Je trouve que l'on force un peu trop le trait sur le "H" majuscule de Héroïne en nous la présentant comme le seul personnage doué d'une âme, et qui veut changer les choses dans un pays où rien ne va. Et ensuite, elle m'a bien agacée, je l'ai trouvée pas très franche du collier. Elle hésite entre deux hommes, elle se morfond lorsque l'un des deux semble se détacher peu à peu d'elle, et dés qu'elle est un peu rassurée, elle replonge dans ses hésitations, et profite un peu de la situation pour se jeter dans la bras de l'officier pendant que le prince est occupé ailleurs. Oui, bon c'est une jeune fille en quelque sorte, et par moment tout est fait pour la faire douter je l'admets, mais on nous la présente tellement comme une arbitre du bien et du mal que cela a du mal à passer. C'est un peu comme si elle avait deux coeurs et deux cerveaux, un coeur et un cerveau pleins et entiers pour Maxon, et la même paire pleine et entière consacrée à Aspen,et cela me pousse à craindre que même si elle semble avoir fait un choix à la fin de ce tome 2, ses hésitations ne sont pas terminées.
J'ai trouvé en revanche que Maxon, se révèle peu à peu comme un personnage intéressant, qui essaie dans sa petite mesure et malgré sa jeunesse de changer les choses, en dépit de la pression familiale. Et j'ai bien aimé qu'il ne soit pas "un toutou" devant America, lui donnant parfois du fil à retordre, bien qu'il donne à plusieurs reprises des preuves de sa bonté et de son amour pour elle.
Quant à Aspen, j'avoue qu'il a la classe et peut-être de quoi faire tourner la tête de l'héroïne, mais j'estime que lorsqu'on a agi comme lui au début du tome 1, à savoir en la quittant et en l'encourageant à participer à La Sélection, il n'a pas le droit de revenir la bouche en coeur pour lui retourner la tête.
A part ça, je trouve que ça se lit tout seul et je me suis d'ailleurs encore laissée piéger par la fin qui m'a donné envie de continuer alors que je n'ai pas le sentiment d'avoir été séduite plus que ça par ma lecture. Ce tome a été assez instructif par rapport à l'histoire de la création d'Illéa, la situation avec les Renégats devient de plus en plus tendue et oppressante, et offre des bons moments de tensions tout en nous donnant des pistes sur les réelles motivations des rebelles. Et j'ai été touchée par l'histoire de Marlee dont j'espère avoir des nouvelles dans la suite.
Ma note pralinée :
/ 5
Mercredi 8 mai 2013 à 9:38
Titre : Charmes / Wicked Deeds On A Winter's Night
Série : Les Ombres De La Nuit (n°3)
Auteur : Kresley COLE
Genre : Créatures mythiques
Année : 2007
Editions : J'ai Lu Collection : Crépuscule
N°9390
4e de couverture :
Deux siècles après la mort de sa bien-aimée, Bowen MacRieve, lycae brutal et cruel, ne connaît toujours que ténèbres et solitude infinie. La Quête du Talisman, s'il la remporte, lui permettra de ressusciter sa moitié. Aussi, il est prêt à tout. Mais Mariketa l'Attendue, la jolie sorcière aux immenses pouvoirs, est elle aussi déterminée. Ce talisman, il le lui faut. Entre eux, la haine est tangible, mais une irrésistible alchimie réveille en Bowen des désirs qu'il croyait éteints et fait naître en Mariketa les fantasmes les plus fous. De leur affrontement peut naître le meilleur... et le pire.
Mon avis :
Un super démarrage, j'ai adoré la rivalité entre Bowen et Mariketa pendant la quête. Chacun veut gagner la récompense promise au vainqueur et tous les coups bas sont permis. Et ils ne s'épargnent pas l'un l'autre. Mais ça ne les empêche pas tout de même de se reluquer d'un oeil appréciateur sans se l'avouer.
Alors que Bowen met Mari hors course en l'enfermant dans un tombeau maya, celle-ci lui jettera un sort d'affaiblissement qui lui vaudra la victoire (recoupement direct avec le tome 2, la Valkyrie sans Coeur). C'est empli de rancoeur et d'un désir de vengeance envers la sorcière qu'il termine la course.
Mais lorsqu'on lui ordonne de porter secours à Mari qui n'a pu se libérer du tombeau et est en danger de mort, sous peine du déclenchement d'une guerre inter-espèces sans précédent, il se met en route.
Leur expédition les rapprochera et l'Instinct de Bowen lui soufflera que Mariketa est son âme soeur. Mais c'est impossible, son âme soeur, qui est unique, est décédée il y a presque deux siècles !
Le début est génial et leurs aventures sont intéressantes, mais voilà : on y retrouve les mêmes ficelles que dans les tomes précédents,à savoir un homme qui rame pendant des lustres pour conquérir sa belle, qui résiste, alors que lui non plus n'est pas plus ravi que ça de voir cet irrésistible sentiment amoureux lui tomber dessus alors qu'il se réserve depuis 180 ans pour sa fiancée morte. Bowen est bâti sur le même modèle que ses prédécesseurs, il est fort, beau, bestial et peu doué en psychologie féminine. Mais j'avoue que j'ai beaucoup aimé sa façon très "Loup" de faire la cour.
Mariketa est une jeune magicienne de 23 ans (une enfant à coté de Bowen) qui n'a pas encore fait sa transition vers l'immortalité et qui ne maîtrise pas encore ses pouvoirs, bien qu'elle sache qu'une grande destinée l'attend. Elle est forte et courageuse, bien que fragilisée par son absence de maîtrise de ses pouvoirs qui ne se manifestent parfois pas quand elle en aurait besoin, alors qu'elle arrive à mettre Bowen K.O à plusieurs reprises. Elle va peu à peu apprendre à apprivoiser ses facultés, nous suivons son parcours avec elle et cela donne une ambiance assez mystérieuse car on n'est pas sûr que cela nous mène vers quelque chose de bénéfique.
Son passé fait qu'elle ne s'estime pas trop, et elle a du mal à faire confiance à Bowen qui présente un passé "chargé" avec sa précédente compagne. Cela explique le temps qu'ils mettent à conclure.
C'est compréhensible et cela ne m'aurait certainement pas posé de problème particulier si cela avait été la première fois, mais c'est un trait commun aux trois tomes que j'ai lu et j'espère vraiment que Kresley Cole va changer de recette pour la suite car cela va finir par vraiment me lasser.
J'aurais aimé que le rivalité "Amour du passé" / "Amour du présent" soit traitée différemment. [Spoiler] Et j'estime que lorsqu'on passe deux siècles à vouloir à tout prix ressusciter sa bien-aimée, le minimum syndical serait de manifester un peu de joie de la voir revenir, même si l'on s'est trouvé quelqu'un d'autre. D'ailleurs j'ajouterais à mon commandement sacré de la romance "Lorsqu'on a aimé quelqu'un qui est mort, on ne retombe pas amoureux de quelqu'un d'autre avant au moins trois ans", une clause de "priorité : si le bien-aimé mort revient, le deuxième arrivé dans le coeur de l'infidèle doit laisser sa place". [fin spoiler].
Pour finir, un livre ni meilleur, ni moins bon que les deux autres, mais c'est le troisième bâti sur la même trame que les précédents et je souhaite du renouveau dans la gestion de la romance.
Ma note pralinée :
Déja vu sur Pralines & Passions :
Les 2 Premiers tomes de cette série : lien vers le sommaire
Série : Les Ombres De La Nuit (n°3)
Auteur : Kresley COLE
Genre : Créatures mythiques
Année : 2007
Editions : J'ai Lu Collection : Crépuscule
N°9390
4e de couverture :
Deux siècles après la mort de sa bien-aimée, Bowen MacRieve, lycae brutal et cruel, ne connaît toujours que ténèbres et solitude infinie. La Quête du Talisman, s'il la remporte, lui permettra de ressusciter sa moitié. Aussi, il est prêt à tout. Mais Mariketa l'Attendue, la jolie sorcière aux immenses pouvoirs, est elle aussi déterminée. Ce talisman, il le lui faut. Entre eux, la haine est tangible, mais une irrésistible alchimie réveille en Bowen des désirs qu'il croyait éteints et fait naître en Mariketa les fantasmes les plus fous. De leur affrontement peut naître le meilleur... et le pire.
Mon avis :
Un super démarrage, j'ai adoré la rivalité entre Bowen et Mariketa pendant la quête. Chacun veut gagner la récompense promise au vainqueur et tous les coups bas sont permis. Et ils ne s'épargnent pas l'un l'autre. Mais ça ne les empêche pas tout de même de se reluquer d'un oeil appréciateur sans se l'avouer.
Alors que Bowen met Mari hors course en l'enfermant dans un tombeau maya, celle-ci lui jettera un sort d'affaiblissement qui lui vaudra la victoire (recoupement direct avec le tome 2, la Valkyrie sans Coeur). C'est empli de rancoeur et d'un désir de vengeance envers la sorcière qu'il termine la course.
Mais lorsqu'on lui ordonne de porter secours à Mari qui n'a pu se libérer du tombeau et est en danger de mort, sous peine du déclenchement d'une guerre inter-espèces sans précédent, il se met en route.
Leur expédition les rapprochera et l'Instinct de Bowen lui soufflera que Mariketa est son âme soeur. Mais c'est impossible, son âme soeur, qui est unique, est décédée il y a presque deux siècles !
Le début est génial et leurs aventures sont intéressantes, mais voilà : on y retrouve les mêmes ficelles que dans les tomes précédents,à savoir un homme qui rame pendant des lustres pour conquérir sa belle, qui résiste, alors que lui non plus n'est pas plus ravi que ça de voir cet irrésistible sentiment amoureux lui tomber dessus alors qu'il se réserve depuis 180 ans pour sa fiancée morte. Bowen est bâti sur le même modèle que ses prédécesseurs, il est fort, beau, bestial et peu doué en psychologie féminine. Mais j'avoue que j'ai beaucoup aimé sa façon très "Loup" de faire la cour.
Mariketa est une jeune magicienne de 23 ans (une enfant à coté de Bowen) qui n'a pas encore fait sa transition vers l'immortalité et qui ne maîtrise pas encore ses pouvoirs, bien qu'elle sache qu'une grande destinée l'attend. Elle est forte et courageuse, bien que fragilisée par son absence de maîtrise de ses pouvoirs qui ne se manifestent parfois pas quand elle en aurait besoin, alors qu'elle arrive à mettre Bowen K.O à plusieurs reprises. Elle va peu à peu apprendre à apprivoiser ses facultés, nous suivons son parcours avec elle et cela donne une ambiance assez mystérieuse car on n'est pas sûr que cela nous mène vers quelque chose de bénéfique.
Son passé fait qu'elle ne s'estime pas trop, et elle a du mal à faire confiance à Bowen qui présente un passé "chargé" avec sa précédente compagne. Cela explique le temps qu'ils mettent à conclure.
C'est compréhensible et cela ne m'aurait certainement pas posé de problème particulier si cela avait été la première fois, mais c'est un trait commun aux trois tomes que j'ai lu et j'espère vraiment que Kresley Cole va changer de recette pour la suite car cela va finir par vraiment me lasser.
J'aurais aimé que le rivalité "Amour du passé" / "Amour du présent" soit traitée différemment. [Spoiler] Et j'estime que lorsqu'on passe deux siècles à vouloir à tout prix ressusciter sa bien-aimée, le minimum syndical serait de manifester un peu de joie de la voir revenir, même si l'on s'est trouvé quelqu'un d'autre. D'ailleurs j'ajouterais à mon commandement sacré de la romance "Lorsqu'on a aimé quelqu'un qui est mort, on ne retombe pas amoureux de quelqu'un d'autre avant au moins trois ans", une clause de "priorité : si le bien-aimé mort revient, le deuxième arrivé dans le coeur de l'infidèle doit laisser sa place". [fin spoiler].
Pour finir, un livre ni meilleur, ni moins bon que les deux autres, mais c'est le troisième bâti sur la même trame que les précédents et je souhaite du renouveau dans la gestion de la romance.
Ma note pralinée :
Déja vu sur Pralines & Passions :
Les 2 Premiers tomes de cette série : lien vers le sommaire
Dimanche 5 mai 2013 à 21:54
Titre : Un Mariage Temporaire / Christmas Bonus, Strings Attached
Auteur : Susan CROSBY
Genre : Mission Faux-Couple
Année : 2004
Editions : Harlequin Collection : Passion
N°1319
4e de couverture :
« Que faites-vous le week-end prochain ? Lorsque son patron lui pose cette question, Lindsey n’ose croire encore qu’il s’agit d’une invitation privée, car jusqu’à maintenant, même si elle fantasme en secret sur lui, leurs rapports ont été strictement professionnels. Mais lorsque Nate Caldwell ajoute : « J’espère que vous savez bien cuisiner », elle ne peut s’empêcher d’espérer un week-end en amoureux ! Ce qu’elle ignore, c’est que Nate a besoin de son aide pour une mission dans laquelle ils doivent se faire passer pour un couple de domestiques. En acceptant, Lindsey a conscience qu’il ne va pas lui être facile de jouer au jeu d’une jeune mariée sans trahir les sentiments qu’elle éprouve pour son séduisant patron…
Mon avis :
Le résumé est trompeur, alors autant remettre les choses dans leur contexte.
Lindsey travaille de nuit dans un cabinet de détectives. Son travail consiste à retranscrire les rapports que lui laissent les enquêteurs, qu'elles ne rencontrent que rarement étant donné ses horaires de travail. Bien qu'elle ne l'ait jamais vu, elle est déjà sous le charme de la voix de Nate Caldwell, qui lui laisse des travaux de retranscription audios. Et leur première rencontre de visu sera assez décevante pour la jeune femme car le détective se montre assez impoli. Et c'est assez cavalièrement qu'il lui proposera de se faire passer pour son épouse pour les besoins d'une mission. Cette attitude donne à Lindsey le cran nécessaire pour négocier brillamment sa paie pour cette tâche. Les voilà donc engagés comme domestiques pour déceler les preuves de l'infidélité de mari de leur cliente.
Un harlequin comme beaucoup d'autres. Pas nul, pas déplaisant mais pas super non plus.
J'ai trouvé que la mission faux-couple était bien trop courte, un tiers du livre à peu près. Après on se retrouve dans une histoire plus terre à terre avec les problèmes que peuvent avoir certaines personnes au quotidien. Et aussi avec la soudaine réorientation professionnelle de Lindsey car cette mission agira sur elle comme une révélation.
Pour faire court, ce n'est pas le livre Harlequin "Pépite" et ce couple ne laissera certainement pas son empreinte dans ma mémoire.
Il est d'ailleurs très important pour moi de faire un post sur ce livre mineur, car sinon je risque de le relire sans m'en souvenir.
Ma note pralinée :
/ 5
Auteur : Susan CROSBY
Genre : Mission Faux-Couple
Année : 2004
Editions : Harlequin Collection : Passion
N°1319
4e de couverture :
« Que faites-vous le week-end prochain ? Lorsque son patron lui pose cette question, Lindsey n’ose croire encore qu’il s’agit d’une invitation privée, car jusqu’à maintenant, même si elle fantasme en secret sur lui, leurs rapports ont été strictement professionnels. Mais lorsque Nate Caldwell ajoute : « J’espère que vous savez bien cuisiner », elle ne peut s’empêcher d’espérer un week-end en amoureux ! Ce qu’elle ignore, c’est que Nate a besoin de son aide pour une mission dans laquelle ils doivent se faire passer pour un couple de domestiques. En acceptant, Lindsey a conscience qu’il ne va pas lui être facile de jouer au jeu d’une jeune mariée sans trahir les sentiments qu’elle éprouve pour son séduisant patron…
Mon avis :
Le résumé est trompeur, alors autant remettre les choses dans leur contexte.
Lindsey travaille de nuit dans un cabinet de détectives. Son travail consiste à retranscrire les rapports que lui laissent les enquêteurs, qu'elles ne rencontrent que rarement étant donné ses horaires de travail. Bien qu'elle ne l'ait jamais vu, elle est déjà sous le charme de la voix de Nate Caldwell, qui lui laisse des travaux de retranscription audios. Et leur première rencontre de visu sera assez décevante pour la jeune femme car le détective se montre assez impoli. Et c'est assez cavalièrement qu'il lui proposera de se faire passer pour son épouse pour les besoins d'une mission. Cette attitude donne à Lindsey le cran nécessaire pour négocier brillamment sa paie pour cette tâche. Les voilà donc engagés comme domestiques pour déceler les preuves de l'infidélité de mari de leur cliente.
Un harlequin comme beaucoup d'autres. Pas nul, pas déplaisant mais pas super non plus.
J'ai trouvé que la mission faux-couple était bien trop courte, un tiers du livre à peu près. Après on se retrouve dans une histoire plus terre à terre avec les problèmes que peuvent avoir certaines personnes au quotidien. Et aussi avec la soudaine réorientation professionnelle de Lindsey car cette mission agira sur elle comme une révélation.
Pour faire court, ce n'est pas le livre Harlequin "Pépite" et ce couple ne laissera certainement pas son empreinte dans ma mémoire.
Il est d'ailleurs très important pour moi de faire un post sur ce livre mineur, car sinon je risque de le relire sans m'en souvenir.
Ma note pralinée :
/ 5
Vendredi 3 mai 2013 à 14:02
Titre : Secret Garden
Catégorie : Drama
Nationalité : Coréenne
Genre : Comédie romantique, fantastique
Année : 2010
Episodes : 20
Scénario : Kim Eun Sook
Acteurs : Hyun Bin (Kim Joo Won), Ha Ji Won (Gil Ra Im), Yoon Sang Hyun (Oska), Lee Philip (Im Jong Soo)
Synopsis:
Kim Joo Won est un bel homme, arrogant, puéril, propriétaire d'un grand centre commercial et très attaché à son rang social.
Gil Ra Im est une pauvre, talentueuse et belle cascadeuse.
Les chemins de Ra Im et Joo Won se croisent mais les différences de milieux, de manière de vivre et de voir la vie entraînent une dispute.
Un jour, Kim Joo Won et Gil Ra Im s'enfoncent dans une forêt à Jeju et trouvent une étrange maison où réside une dame qui leur offre une bouteille d'alcool. Le lendemain, après l'avoir bue, ils sentent un étrange changement physique... ils ont échangé leurs corps!
Source : Nautiljon.
Mon avis :
Nous arrivons aujourd'hui à mon 100e article.
C'est donc un moment spécial que je souhaite marquer en parlant d'une oeuvre qui vaut vraiment le coup d'être vue. J'aurais pu vous venter les mérites d'un énième livre de Julie Garwood, mais j'ai préféré me tourner vers les dramas, trop peu représentés sur mon blog.
Cette série coréenne se dispute la première place dans mon coeur avec Full House. Mais si je reconnais que Full House a une valeur plus sentimentale à mes yeux, Secret Garden est vraiment un drama de qualité qui allie magnifiquement comédie, romance et fantastique. L'histoire est assez riche, avec de nombreux rebondissements qui nous tiennent en haleine et il s'en dégage une vraie bonne humeur qui est irrésistible.
Les personnages :
Kim Joo Won : il est incroyable, vraiment drôle et touchant. Hyun Bin qui l'interprète offre une prestation remarquable et nous prouve ici son immense talent. Si nous l'avons connu beaucoup plus attirant physiquement dans d'autres oeuvres (ici que de maigreur et de joues creuses), il rend son personnage tellement attachant et drôle malgré lui que l'on ne peut que tomber sous son charme. Et alors quand il joue Ra Im dans le corps de Joo Won il est vraiment génial, plus féminin encore que la jeune femme et nous offre des moments de pur délice. Hyun Bin n'a cessé de me surprendre par son talent tout au long de ce drama, car il passe d'un registre à l'autre avec une facilité incroyable et peut nous faire rire aussi bien que nous tirer des larmes.
Hyun Bin, vu dans My Lovely Sam Soon, The Snow Queen, A millionaire first love....
Gil Ra Im : Qu'est-ce qu'elle est belle cette fille ! Je l'admire. Elle campe ici, une jeune fille pauvre, garçon manqué qui fait les doublures cascades dans les films d'actions. Elle sait se battre, conduire des bolides, faire des sauts de grande hauteur, enfin bref les trucs de cascadeurs. Mais c'est aussi une vraie fille par son coté fangirl. Elle voue une adoration sans bornes pour la hallyu star Oska, qui n'est autre que le cousin de notre héros.
Elle joue très bien son rôle elle aussi, mais j'avoue avoir été tellement époustouflée par Hyun Bin dans sa composition que Ha Ji Won est presque passée inaperçue à coté bien que sa prestation soit convaincante et son personnage intéressant.
Ha Ji Won : The King To Heart (il faut que je le regarde celui-là), Damo, What Happened In Bali, 100 Days with Mr Arrogant
Oska : Bien qu'une puérile rivalité familiale l'oppose à Kim Joo Won et que Ra Im soit fan de lui, Oska n'est pas vraiment le Rival au sens romantique du terme. C'est plutôt le trublion, le personnage secondaire que l'on adore. Ses apparitions sont toutes collector. Il est vraiment comique avec ses scandales et ses crises existentielles de star, et ses scènes avec son cousin sont un pur régal, dont certaines restent tatouées dans la rétine de la spectatrice.
Yoon Sang Hyun qui l'interprète est vraiment génial, il assume tout et cela donne à son personnage un personnalité extra (voyez le manque de .
Yoon Sang Hyun : Can't Lose, Take Care Of The Young Lady, Queen Of Housewives...
Enfin voilà, Secret Garden est vraiment un drama incontournable que j'ai adoré. Je suis restée accrochée tout le long, et c'est avec difficulté que j'interrompais mon visionnage , il n'y a pas de temps morts. Une histoire d'amour géniale, avec un personnage principal fantasmatique (oui, oui même avec ses horribles vestes de créateur) vraiment haut de gamme. C'est super, un petit conte moderne comme je les aime. Parfait quand on veut se regarder une bonne comédie romantique sans prise de tête.
Et pour finir je ne peux résister au plaisir de partager avec vous cette parodie du drama par les BigBang (légers spoils donc mais des modifs ont été apportées au scénar). A voir et à revoir...
Ma note pralinée :
(et pour Secret Big Bang idem)
Catégorie : Drama
Nationalité : Coréenne
Genre : Comédie romantique, fantastique
Année : 2010
Episodes : 20
Scénario : Kim Eun Sook
Acteurs : Hyun Bin (Kim Joo Won), Ha Ji Won (Gil Ra Im), Yoon Sang Hyun (Oska), Lee Philip (Im Jong Soo)
Synopsis:
Kim Joo Won est un bel homme, arrogant, puéril, propriétaire d'un grand centre commercial et très attaché à son rang social.
Gil Ra Im est une pauvre, talentueuse et belle cascadeuse.
Les chemins de Ra Im et Joo Won se croisent mais les différences de milieux, de manière de vivre et de voir la vie entraînent une dispute.
Un jour, Kim Joo Won et Gil Ra Im s'enfoncent dans une forêt à Jeju et trouvent une étrange maison où réside une dame qui leur offre une bouteille d'alcool. Le lendemain, après l'avoir bue, ils sentent un étrange changement physique... ils ont échangé leurs corps!
Source : Nautiljon.
Mon avis :
Nous arrivons aujourd'hui à mon 100e article.
C'est donc un moment spécial que je souhaite marquer en parlant d'une oeuvre qui vaut vraiment le coup d'être vue. J'aurais pu vous venter les mérites d'un énième livre de Julie Garwood, mais j'ai préféré me tourner vers les dramas, trop peu représentés sur mon blog.
Cette série coréenne se dispute la première place dans mon coeur avec Full House. Mais si je reconnais que Full House a une valeur plus sentimentale à mes yeux, Secret Garden est vraiment un drama de qualité qui allie magnifiquement comédie, romance et fantastique. L'histoire est assez riche, avec de nombreux rebondissements qui nous tiennent en haleine et il s'en dégage une vraie bonne humeur qui est irrésistible.
Les personnages :
Kim Joo Won : il est incroyable, vraiment drôle et touchant. Hyun Bin qui l'interprète offre une prestation remarquable et nous prouve ici son immense talent. Si nous l'avons connu beaucoup plus attirant physiquement dans d'autres oeuvres (ici que de maigreur et de joues creuses), il rend son personnage tellement attachant et drôle malgré lui que l'on ne peut que tomber sous son charme. Et alors quand il joue Ra Im dans le corps de Joo Won il est vraiment génial, plus féminin encore que la jeune femme et nous offre des moments de pur délice. Hyun Bin n'a cessé de me surprendre par son talent tout au long de ce drama, car il passe d'un registre à l'autre avec une facilité incroyable et peut nous faire rire aussi bien que nous tirer des larmes.
Hyun Bin, vu dans My Lovely Sam Soon, The Snow Queen, A millionaire first love....
Gil Ra Im : Qu'est-ce qu'elle est belle cette fille ! Je l'admire. Elle campe ici, une jeune fille pauvre, garçon manqué qui fait les doublures cascades dans les films d'actions. Elle sait se battre, conduire des bolides, faire des sauts de grande hauteur, enfin bref les trucs de cascadeurs. Mais c'est aussi une vraie fille par son coté fangirl. Elle voue une adoration sans bornes pour la hallyu star Oska, qui n'est autre que le cousin de notre héros.
Elle joue très bien son rôle elle aussi, mais j'avoue avoir été tellement époustouflée par Hyun Bin dans sa composition que Ha Ji Won est presque passée inaperçue à coté bien que sa prestation soit convaincante et son personnage intéressant.
Ha Ji Won : The King To Heart (il faut que je le regarde celui-là), Damo, What Happened In Bali, 100 Days with Mr Arrogant
Oska : Bien qu'une puérile rivalité familiale l'oppose à Kim Joo Won et que Ra Im soit fan de lui, Oska n'est pas vraiment le Rival au sens romantique du terme. C'est plutôt le trublion, le personnage secondaire que l'on adore. Ses apparitions sont toutes collector. Il est vraiment comique avec ses scandales et ses crises existentielles de star, et ses scènes avec son cousin sont un pur régal, dont certaines restent tatouées dans la rétine de la spectatrice.
Yoon Sang Hyun qui l'interprète est vraiment génial, il assume tout et cela donne à son personnage un personnalité extra (voyez le manque de .
Yoon Sang Hyun : Can't Lose, Take Care Of The Young Lady, Queen Of Housewives...
Enfin voilà, Secret Garden est vraiment un drama incontournable que j'ai adoré. Je suis restée accrochée tout le long, et c'est avec difficulté que j'interrompais mon visionnage , il n'y a pas de temps morts. Une histoire d'amour géniale, avec un personnage principal fantasmatique (oui, oui même avec ses horribles vestes de créateur) vraiment haut de gamme. C'est super, un petit conte moderne comme je les aime. Parfait quand on veut se regarder une bonne comédie romantique sans prise de tête.
Et pour finir je ne peux résister au plaisir de partager avec vous cette parodie du drama par les BigBang (légers spoils donc mais des modifs ont été apportées au scénar). A voir et à revoir...
Ma note pralinée :
(et pour Secret Big Bang idem)
Mercredi 1er mai 2013 à 21:07
Titre : Cinquante Nuances Plus Sombres / Fifty Shades Darker
Série : Fifty Shades (n°2)
Auteur : E.L. JAMES
Genre : Erotique
Année : 2012
Edition : JC Lattès Collection : Romans étrangers
4e de couverture :
Dépassée par les sombres secrets de Christian Grey, Ana Steele a mis un terme à leur relation pour se consacrer à sa carrière d'éditrice. Mais son désir pour Grey occupe toujours toutes ses pensées et lorsqu'il lui propose un nouvel accord, elle ne peut y résister.
Peu à peu, elle en apprend davantage sur le douloureux passé de son ténébreux M. Cinquante Nuances, toujours aussi passionné. Tandis que Christian lutte contre ses démons intérieurs, Ana doit prendre la décision la plus importante de sa vie.
Mon avis :
Alors que "Cinquante Nuances De Grey" avait été une bonne surprise, j'ai eu énormément de mal à terminer ce 2e volume.
Cette suite est directe et la terrible rupture qui clôturait le 1er tome durera 5 jours. C'est donc 5 jours plus tard, et 2,5 kg de moins sur la balance d'Ana, qui ne se nourrit plus, ne dort plus et pleure sans cesse que Christian se manifeste de nouveau. Prêt à tout pour garder la jeune femme près de lui, il lui fait une proposition inédite : reprendre leur relation sur des bases plus "saines". Exit fouets et ceintures.
Amoureuse, Ana accepte et Christian devient son "petit ami". Les nouvelles conditions de ce contrat vont lui permettre de découvrir son Monsieur Cinquante Nuances sous son vrai jour. Petit à petit il va se livrer à elle, avec ses bons et ses mauvais cotés et elle devra faire face à toutes ses découvertes. Et comme si la situation n'était pas déjà assez complexe elle va faire la connaissance avec le fameuse Mrs Robinson, qui a joué un rôle prépondérant dans les penchants sexuels de Grey, elle va aussi devoir faire face aux avances de son patron, en même temps qu' affronter Leila, une ancienne soumise de Christian qui souffre aujourd'hui de troubles psychologiques.
Je n'ai pas retrouvé la magie que j'avais ressentie lors du tome 1, et le charisme de Grey m'a fait peu d'effet ce coup-ci. En effet, alors qu'il propose une relation sans histoire de domination, je l'ai trouvé beaucoup plus oppressant et il m'a fait souffrir de claustrophobie avec son besoin incontrôlable de tout contrôler. Sa dépendance à Ana m'a aussi mise mal à l'aise. Un homme dont l'équilibre mental dépend autant de la présence ou non de la femme qu'il aime ça me fait flipper et personnellement je pense que je partirais en courant. Trop fou pour moi, limite enfant capricieux. Et alors quand un troupeau de personnes-obstacles se pointe je me dis "Ana, cela en vaut-il la peine ?".
Quant à la jeune femme, à qui j'avais trouvé du caractère précédemment, elle m'a semblé bien plus soumise. Elle affiche de temps à autres un rébellion de façade avant de systématiquement se laisser fléchir.
De plus, j'ai trouvé une surabondance de scènes sexuelles qui coupaient le fil de l'histoire. Elles-mêmes entrecoupées de passages et dialogues répétitifs qui au bout du deuxième tome me lassent sérieusement.
L'histoire est pourtant riche en évènements, on y rencontre de nombreux personnages, on avance sur la découverte de Grey, mais je l'ai trouvé très long.
Ma note pralinée :
/ 5
Série : Fifty Shades (n°2)
Auteur : E.L. JAMES
Genre : Erotique
Année : 2012
Edition : JC Lattès Collection : Romans étrangers
4e de couverture :
Dépassée par les sombres secrets de Christian Grey, Ana Steele a mis un terme à leur relation pour se consacrer à sa carrière d'éditrice. Mais son désir pour Grey occupe toujours toutes ses pensées et lorsqu'il lui propose un nouvel accord, elle ne peut y résister.
Peu à peu, elle en apprend davantage sur le douloureux passé de son ténébreux M. Cinquante Nuances, toujours aussi passionné. Tandis que Christian lutte contre ses démons intérieurs, Ana doit prendre la décision la plus importante de sa vie.
Mon avis :
Alors que "Cinquante Nuances De Grey" avait été une bonne surprise, j'ai eu énormément de mal à terminer ce 2e volume.
Cette suite est directe et la terrible rupture qui clôturait le 1er tome durera 5 jours. C'est donc 5 jours plus tard, et 2,5 kg de moins sur la balance d'Ana, qui ne se nourrit plus, ne dort plus et pleure sans cesse que Christian se manifeste de nouveau. Prêt à tout pour garder la jeune femme près de lui, il lui fait une proposition inédite : reprendre leur relation sur des bases plus "saines". Exit fouets et ceintures.
Amoureuse, Ana accepte et Christian devient son "petit ami". Les nouvelles conditions de ce contrat vont lui permettre de découvrir son Monsieur Cinquante Nuances sous son vrai jour. Petit à petit il va se livrer à elle, avec ses bons et ses mauvais cotés et elle devra faire face à toutes ses découvertes. Et comme si la situation n'était pas déjà assez complexe elle va faire la connaissance avec le fameuse Mrs Robinson, qui a joué un rôle prépondérant dans les penchants sexuels de Grey, elle va aussi devoir faire face aux avances de son patron, en même temps qu' affronter Leila, une ancienne soumise de Christian qui souffre aujourd'hui de troubles psychologiques.
Je n'ai pas retrouvé la magie que j'avais ressentie lors du tome 1, et le charisme de Grey m'a fait peu d'effet ce coup-ci. En effet, alors qu'il propose une relation sans histoire de domination, je l'ai trouvé beaucoup plus oppressant et il m'a fait souffrir de claustrophobie avec son besoin incontrôlable de tout contrôler. Sa dépendance à Ana m'a aussi mise mal à l'aise. Un homme dont l'équilibre mental dépend autant de la présence ou non de la femme qu'il aime ça me fait flipper et personnellement je pense que je partirais en courant. Trop fou pour moi, limite enfant capricieux. Et alors quand un troupeau de personnes-obstacles se pointe je me dis "Ana, cela en vaut-il la peine ?".
Quant à la jeune femme, à qui j'avais trouvé du caractère précédemment, elle m'a semblé bien plus soumise. Elle affiche de temps à autres un rébellion de façade avant de systématiquement se laisser fléchir.
De plus, j'ai trouvé une surabondance de scènes sexuelles qui coupaient le fil de l'histoire. Elles-mêmes entrecoupées de passages et dialogues répétitifs qui au bout du deuxième tome me lassent sérieusement.
L'histoire est pourtant riche en évènements, on y rencontre de nombreux personnages, on avance sur la découverte de Grey, mais je l'ai trouvé très long.
Ma note pralinée :
/ 5
Vendredi 26 avril 2013 à 22:11
Titre : Pomme d'Eden
Auteur : Céline MANCELLON
Genre : Boss Love, nearly yaoi
Année : 2012
Editions : Les Editions Sharon Kena
4e de couverture :
Alexandra a renoncé à ses rêves professionnels lorsqu'elle a décidé de devenir l'assistant d'un célèbre P.D.G d'une puissante société d'Assurances.
La jeune femme au physique androgyne décroche l'emploi en usurpant l'identité de son frère jumeau.
Jamais elle n'aurait cru que fréquenter de trop près le très séduisant et charismatique Bruce Wales serait aussi difficile !
Ce dernier, homosexuel, semble flirter avec elle, la pensant être un homme.
Arrivera-t-elle à cacher sa véritable identité, le temps de gagner assez d'argent pour aider son frère ?
Son cœur survivra-t-il à la passion que lui inspire ce monsieur Wales alors qu'il n'aime pas les femmes ?
Mon avis :
Lorsque Alexandra se fait passer pour Alex, son frère jumeau pour décrocher un emploi, elle ne se doute pas que son patron est un séduisant homosexuel qui se plait à batifoler avec ses assistants le temps de leur C.D.D.
Bruce est un homme d'affaires a qui tout réussit. Savoureusement manipulateur et délicieusement lubrique (oui, oui ce sont des qualités), il ne se laissera pas impressionner lorsque son employé lui avouera être hétérosexuel et en ménage. S'engage alors un jeu du chat et de la souris, dans lequel il excelle.
Pour Alex c'est le commencement d'une aventure qui prend des allures de labyrinthe - montagnes russes. Elles va se retrouver dans toutes sortes de situations savamment orchestrées par Bruce, dans le but de la (le, en fait) séduire, et non contente de devoir lutter pour résister à l'attirance qu'elle ressent pour lui, son secret sera mis en danger à de maintes reprises.
J'ai passé un bon moment avec ce livre qui se lit d'une traite, et Céline Mancellon nous donne les explications qu'il faut pour rendre le travestissement crédible. C'est le genre d'histoire que l'on lit en élaborant toutes sortes de suppositions quant au dénouement, mais dont chacune est démontée tour à tour et on ne sait pas trop où cela va nous mener.
D'ailleurs je m'interroge un peu sur le réalisme de la fin, mais bon, c'est assez bien fait alors pourquoi pas.
J'ai quand même trouvé quelques défauts. J'ai trouvé dommage que presque chaque homme que l'on croise dans l'histoire soit homosexuel. Au bout d'un moment dés que je croisais un individu de sexe masculin je me disais "tu vas voir qui lui aussi il est homo", et la vraie surprise finalement c'est quand l'un ne l'est pas. Mais bon, il y a toutes sortes de bonnes idées pour contrebalancer ce défaut.
Ensuite j'ai trouvé la révélation de fin sur Mélinda, l'amie d'Alex et Alex vraiment too much.
Enfin, j'ai trouvé la fin très abrupte. J'aurais voulu que la scène de fin soit plus étendue.
Ma note pralinée :
Auteur : Céline MANCELLON
Genre : Boss Love, nearly yaoi
Année : 2012
Editions : Les Editions Sharon Kena
4e de couverture :
Alexandra a renoncé à ses rêves professionnels lorsqu'elle a décidé de devenir l'assistant d'un célèbre P.D.G d'une puissante société d'Assurances.
La jeune femme au physique androgyne décroche l'emploi en usurpant l'identité de son frère jumeau.
Jamais elle n'aurait cru que fréquenter de trop près le très séduisant et charismatique Bruce Wales serait aussi difficile !
Ce dernier, homosexuel, semble flirter avec elle, la pensant être un homme.
Arrivera-t-elle à cacher sa véritable identité, le temps de gagner assez d'argent pour aider son frère ?
Son cœur survivra-t-il à la passion que lui inspire ce monsieur Wales alors qu'il n'aime pas les femmes ?
Mon avis :
Lorsque Alexandra se fait passer pour Alex, son frère jumeau pour décrocher un emploi, elle ne se doute pas que son patron est un séduisant homosexuel qui se plait à batifoler avec ses assistants le temps de leur C.D.D.
Bruce est un homme d'affaires a qui tout réussit. Savoureusement manipulateur et délicieusement lubrique (oui, oui ce sont des qualités), il ne se laissera pas impressionner lorsque son employé lui avouera être hétérosexuel et en ménage. S'engage alors un jeu du chat et de la souris, dans lequel il excelle.
Pour Alex c'est le commencement d'une aventure qui prend des allures de labyrinthe - montagnes russes. Elles va se retrouver dans toutes sortes de situations savamment orchestrées par Bruce, dans le but de la (le, en fait) séduire, et non contente de devoir lutter pour résister à l'attirance qu'elle ressent pour lui, son secret sera mis en danger à de maintes reprises.
J'ai passé un bon moment avec ce livre qui se lit d'une traite, et Céline Mancellon nous donne les explications qu'il faut pour rendre le travestissement crédible. C'est le genre d'histoire que l'on lit en élaborant toutes sortes de suppositions quant au dénouement, mais dont chacune est démontée tour à tour et on ne sait pas trop où cela va nous mener.
D'ailleurs je m'interroge un peu sur le réalisme de la fin, mais bon, c'est assez bien fait alors pourquoi pas.
J'ai quand même trouvé quelques défauts. J'ai trouvé dommage que presque chaque homme que l'on croise dans l'histoire soit homosexuel. Au bout d'un moment dés que je croisais un individu de sexe masculin je me disais "tu vas voir qui lui aussi il est homo", et la vraie surprise finalement c'est quand l'un ne l'est pas. Mais bon, il y a toutes sortes de bonnes idées pour contrebalancer ce défaut.
Ensuite j'ai trouvé la révélation de fin sur Mélinda, l'amie d'Alex et Alex vraiment too much.
Enfin, j'ai trouvé la fin très abrupte. J'aurais voulu que la scène de fin soit plus étendue.
Ma note pralinée :
Mercredi 24 avril 2013 à 22:27
Titre : La Mécanique Du Coeur
Auteur : Mathias MALZIEU
Genre : Conte fantastique
Année : 2006
Editions : J'ai Lu / Flammarion
4e de couverture :
Edimbourg, 1874.
Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Mi-sorcière mi-chaman, la sage-femme qui aide à. l'accouchement parvient à sauver le nourrisson en remplaçant le cœur défectueux par une horloge.
Cette prothèse fonctionne et Jack vivra, à condition d'éviter toute charge émotionnelle : pas de colère donc, et surtout, surtout, pas d'état amoureux.
Mais le regard de braise d'une petite chanteuse de rue mettra le cœur de fortune de notre héros à rude épreuve prêt à toit pour la retrouver, Jack se lance tel Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais jusqu'aux arcades de Grenade et lui fera connaître les délices de l'amour comme sa cruauté.
Mon avis :
Mathias Malzieu, chanteur du groupe Dyonisos, est un auteur de génie. Magicien des mots, il sait les utiliser pour nous faire rentrer dans son monde. Un univers souvent comparé avec raison à celui de Tim Burton, auquel j'ajouterais une touche de Boris Vian.
C'est un petit conte, dans lequel nous allons rencontrer toutes sortes de personnages. Personne n'est normal et chacun existe par ses particularités et son histoire. Il n'y a pas de figurants.
Jack nous raconte son histoire. Depuis sa naissance dont il se rappelle chaque instant, en nous présentant avec tendresse le monde dans lequel il vit et son entourage.
"Anna et Luna sont deux prostituées qui se pointent toujours en période de Noël en baissant les yeux sur leur ventre arrondi. [...] Elles ressemblent à deux vieilles gamines. C’est du reste ce qu’elles sont, deux gamines de trente ans avec des déguisements en léopard moulants. Leurs vêtements ont toujours cet étrange parfum d’herbes provençales, même lorsqu’elles ne fument pas.
[...] Anna est une grande rose fanée au regard arc-en-ciel dont la pupille gauche, un quartz installé par Madeleine pour remplacer son œil crevé par un mauvais payeur, change de couleur selon la météo. Elle parle très vite, comme si le silence lui faisait peur.
[...] Et puis il y a Luna, blonde chatoyante, version préhistorique de Dalida, avec ses gestes lents et son sourire brisé, funambule sur talons aiguillissimes. Sa jambe droite a partiellement gelé le jour le plus froid du monde. Madeleine l’a remplacée par une prothèse en acajou avec un porte-jarretelles dessiné en pyrogravure."
Dû au fait de l'horloge qui lui sert de coeur, Jack est paralysé par sa différence, et peine à s'intégrer. Ce n'est que lorsqu'il rencontrera Miss Acacia, et aura un violent coup de foudre pour elle, qu'il décidera de se mettre un coup de pied au cul et de tout mettre en oeuvre pour la conquérir.
Au-delà du talent indéniable de l'auteur et de sa manière de jouer avec les mots, je dois avouer que j'ai fini par décrocher car l'histoire racontée ne m'a pas vraiment plu. Je m'attendais à ce que cela prenne une dimension plus "belle histoire d'amour impossible qui fait mal au coeur".
Et Miss Acacia, qui a tous les atouts et surtout défauts pour être un personnage charmant, m'a déçue. J'aurais voulu la voir plus investie dans la romance, je l'ai trouvée trop "touriste".
Et j'avoue avoir été très déçue par la fin de cette histoire.
Ma note pralinée :
/ 5
Auteur : Mathias MALZIEU
Genre : Conte fantastique
Année : 2006
Editions : J'ai Lu / Flammarion
4e de couverture :
Edimbourg, 1874.
Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Mi-sorcière mi-chaman, la sage-femme qui aide à. l'accouchement parvient à sauver le nourrisson en remplaçant le cœur défectueux par une horloge.
Cette prothèse fonctionne et Jack vivra, à condition d'éviter toute charge émotionnelle : pas de colère donc, et surtout, surtout, pas d'état amoureux.
Mais le regard de braise d'une petite chanteuse de rue mettra le cœur de fortune de notre héros à rude épreuve prêt à toit pour la retrouver, Jack se lance tel Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais jusqu'aux arcades de Grenade et lui fera connaître les délices de l'amour comme sa cruauté.
Mon avis :
Mathias Malzieu, chanteur du groupe Dyonisos, est un auteur de génie. Magicien des mots, il sait les utiliser pour nous faire rentrer dans son monde. Un univers souvent comparé avec raison à celui de Tim Burton, auquel j'ajouterais une touche de Boris Vian.
C'est un petit conte, dans lequel nous allons rencontrer toutes sortes de personnages. Personne n'est normal et chacun existe par ses particularités et son histoire. Il n'y a pas de figurants.
Jack nous raconte son histoire. Depuis sa naissance dont il se rappelle chaque instant, en nous présentant avec tendresse le monde dans lequel il vit et son entourage.
"Anna et Luna sont deux prostituées qui se pointent toujours en période de Noël en baissant les yeux sur leur ventre arrondi. [...] Elles ressemblent à deux vieilles gamines. C’est du reste ce qu’elles sont, deux gamines de trente ans avec des déguisements en léopard moulants. Leurs vêtements ont toujours cet étrange parfum d’herbes provençales, même lorsqu’elles ne fument pas.
[...] Anna est une grande rose fanée au regard arc-en-ciel dont la pupille gauche, un quartz installé par Madeleine pour remplacer son œil crevé par un mauvais payeur, change de couleur selon la météo. Elle parle très vite, comme si le silence lui faisait peur.
[...] Et puis il y a Luna, blonde chatoyante, version préhistorique de Dalida, avec ses gestes lents et son sourire brisé, funambule sur talons aiguillissimes. Sa jambe droite a partiellement gelé le jour le plus froid du monde. Madeleine l’a remplacée par une prothèse en acajou avec un porte-jarretelles dessiné en pyrogravure."
Dû au fait de l'horloge qui lui sert de coeur, Jack est paralysé par sa différence, et peine à s'intégrer. Ce n'est que lorsqu'il rencontrera Miss Acacia, et aura un violent coup de foudre pour elle, qu'il décidera de se mettre un coup de pied au cul et de tout mettre en oeuvre pour la conquérir.
Au-delà du talent indéniable de l'auteur et de sa manière de jouer avec les mots, je dois avouer que j'ai fini par décrocher car l'histoire racontée ne m'a pas vraiment plu. Je m'attendais à ce que cela prenne une dimension plus "belle histoire d'amour impossible qui fait mal au coeur".
Et Miss Acacia, qui a tous les atouts et surtout défauts pour être un personnage charmant, m'a déçue. J'aurais voulu la voir plus investie dans la romance, je l'ai trouvée trop "touriste".
Et j'avoue avoir été très déçue par la fin de cette histoire.
Ma note pralinée :
/ 5