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Titre : Le Privé Et La Femme Fatale / What The Lady's Wants
Auteur : Jennifer CRUSIE
Genre : Amour et Enquête
Année : 1995
Editions : Harlequin               Collection : Rouge Passion
N° 685


4e de couverture :

Pour produire l'effet souhaité - l'attrait irrésistible qu'exerce la femme fatale sur le détective privé -, Mae Sullivan avait relu Le Faucon Maltais et revu le film. Certes, elle n'avais pas le physique exceptionnellement troublant de l'actrice Mary Astor, qui séduit le détective joué par Humphrey Bogart ... mais elle n'était pas mal du tout. Le miroir lui renvoyait l'image vénéneuse d'une brune en tailleur rose, jupe très serrée et talons très hauts, dont une brume de tulle noire voilait le regard délibérément langoureux ...
Il lui suffirait de s'assoir en croisant les jambes, puis de se présenter d'une voix un peu rauque, et le tour serait joué : Mitch Peatwick, détective privé de son état, ferait absolument tout ce qu'elle voudrait. Mae Sullivan sourit à son reflet, puis soudain, elle éprouva une sorte d'inquiétude. Dieu sait qu'elle aurait besoin de déployer tout son charme, songea-t-elle en soupirant. Car toute femme fatale qu'elle fût, elle allait proposer à Mitch Peatwick une mission qui aurait fait reculer plus d'un privé ...

Mon avis :

Après avoir été séduite par "Séduis-moi Si Tu Peux", j'ai souhaité pousser mes connaissances sur cet auteur, et je me suis dégoté Le Privé et La Femme Fatale que j'ai commencé après réception, dés ma lecture en cours finie.

Alors j'avoue que ce n'est pas ce résumé qui m'a séduite, mais celui présent sur le site des Romantiques : "

Où est passé l'héritage de l'oncle Lewis ? Pour éclaircir le mystère et récupé­rer ce qui lui revient, Mae a besoin de l'aide d'un détective privé. Mais elle aimerait autant qu'il ne fouille pas trop, tout de même, dans ses affaires. Normal, quand on a pour famille tout un clan de gangsters !"

Une famille de boulets pour le ressort comique, de l'amour, des quiproquos, et des cachotteries ! Ca avait l'air chouette et assez fidèle à ce qui m'avait plus chez cet auteur.

Hélas, pour une fois, les Editions Harlequin ont vraiment trouvé un titre qui colle avec l'histoire. C'est vraiment une histoire à la "Le Privé et La Femme Fatale" et si je l'avais su j'aurais sûrement passé mon chemin. Mais soit, dans une forme parodique ça peut être sympa. Et c'est ce qu'à voulu faire l'auteur, je pense, dans sa mise en situation, hommage assumé à Sam Spade.

Le problème c'est que pour moi cela n'a pas fonctionné. L'humour n'était pas assez présent, le motif de l'enquête n'était pas assez clair (on nous fait tout un mystère dessus et quand vient l'heure de la révélation, je me suis rendue compte qu'on nous avait déjà dit, à nous lecteurs, la raison de toute cette histoire), et n'est pas forcément intéressante. De plus la romance est assez banale. Je n'ai pas retrouvé entre les héros cette complicité qui faisait tout le charme de "Séduis-moi Si Tu Peux", ni même ce charme masculin qui semble provenir du vécu. Ils ne sont pas complices, mais ne passent pas non plus leur temps à se chamailler, donc c'est assez sage, et plat.

La famille de gangsters pourrait sauver les meubles mais cela ne suffit pas. C'est une histoire sans surprise avec des personnages principaux et secondaires plus que classiques.

Pour moi, ce livre est passé à côté de son objectif de divertissement. Ce n'est vraiment pas le livre qui se dévore dans le but de dénouer l'intrigue et de vibrer avec les héros.


Ma note pralinée :

/ 5

Titre : Substitution ? / Mirror Image
Auteur : Sandra BROWN
Genre : Intrigue / Fausse identité
Année : 1990         Vf1 : 1994
Editions : J'ai Lu         Collection : Amour & Destin (1994), Suspense (2007)
N° 3666

4e de couverture :

Un enfant dans les bras, une femme éperdue sort de l'avion en flammes… A son réveil, à l'hôpital, un homme, qui se prétend son mari, lui apprend qu'elle est l'un des survivants du vol 398.
Aphone et défigurée, Avery Daniels réalise soudain l'horrible méprise : tous la prennent pour la femme de Tate Rutledge, candidat au sénat, dont elle a sauvé la petite fille ! Tous, et particulièrement cet inconnu qui vient s'assurer qu'elle ne trahira pas le complot visant à assassiner le futur sénateur…
Impuissante à révéler l'effrayante confusion, elle subit l'opération qui la métamorphose en Carole Rutledge, morte dans l'accident…
Elle tombe follement amoureuse de cet homme désormais son mari. Peut-elle lui révéler sa véritable identité ? Réussira-t-elle à déjouer le complot et à le sauver ?


Mon avis :

Un livre très prenant, mais très crispant.

On entre vite dans le vif du sujet, et j'ai ressenti beaucoup de compassion pour cette jeune femme courageuse qui va se retrouver victime de son acte héroïque. Littéralement réduite en charpie par l'incendie, elle est obligée de subir une opération qui lui donnera le visage d'une autre femme (pour qui on la prend), sans rien pouvoir y faire.
Et quand elle apprend que son "nouveau mari", une homme politique qui se présente au Sénat, est la cible d'un complot qui vise à le tuer. Elle décide qu'il est de son devoir de tout faire pour le protéger, et choisit de ne pas révéler sa véritable identité lorsqu'elle en a l'occasion.
La voilà donc dans une nouvelle vie, affublée d'un époux qui la méprise et d'une enfant qui la craint.
Et au fur et à mesure de l'avancement de cette histoire, elle va se rendre compte que la femme qu'elle "remplace" est une pourriture, et qu'il n'est pas toujours confortable de prendre l'identité de ce genre de personne. Pas facile de répondre à des accusations dont on n'est pas vraiment coupable. Pas évident de tomber sous le charme d'un mari qui a énormément de raison de haïr sa femme. Et pas facile non plus de faire croire que le démon est devenu un ange.
Eh ben, c'est bien fait pour elle. Quand on se présente comme "la bonne personne" de cette histoire, aucune excuse ne justifie que l'on joue avec l'équilibre psychologique d'une enfant. Parce que là, bon, on sait forcément qu'à la fin, il y aura un happy-end et que la fausse maman deviendra la vraie. Mais sinon comment elle compte réparer ça ? Et puis faudra lui annoncer aussi que la morte est morte.

Etait-ce vraiment la décision adaptée ?? Je ne crois pas.

Elle a vraiment de la chance de tomber sur un héros qui encaisse les coups bas à l'infini en finissant toujours par pardonner.
Surtout quand l'intrigue passe au second plan et a tendance à se faire oublier.

Sinon je reconnais que même si j'ai été assez généreusement agacée par l'héroïne, je suis restée très intéressée par ma lecture. Je voulais savoir comment toute cette histoire aller se démêler, et j'ai eu un malin plaisir à la voir devoir se défendre d'actes immondes dont elle n'était pas l'auteur.

Mais quelle fin expéditive ! Que ce soit du point de vue de l'intrigue ou de la romance, c'est vraiment un dénouement express.
Eh ben, tout ça pour ça.


Ma note pralinée :

/ 5

Titre : L'Epreuve Des Flammes / Trial By Fire
Série : Les Combattants Du Feu
Auteur : Jo DAVIS
Genre : Héros du Quotidien
Année : 2008         Vf : 2010
Editions : J'ai Lu               Collection : Passion Intense

4e de couverture :

Un premier regard. Kat McKenna a craqué pour le lieutenant Howard Paxton de la caserne 5 de Sugarland. Pas seulement parce qu'il l'a sauvée des flammes.
Un peu parce qu'il est sublime.
Beaucoup parce que c'est un type bien, dévoué, prêt à donner sa vie pour protéger celle de ses coéquipiers et déterminé à arrêter l'assassin pyromane qui s'en prend à d'innocentes jeunes femmes.

Et passionnément parce qu'il a mis le feu à tout son être.



Mon avis :

Cela faisait un moment que je tournais autour de cette série. Le fait de faire une série romantique avec pour héros des pompiers, c'est peu courant, et cela me ramène à l'époque où je regardais la série télévisée "Les Conquérant Du Feu", il y a de nombreuses années. J'étais à fond sur cette série.
Et puis cela renvoie à des valeurs que tout un chacun aime retrouver dans une oeuvre : le courage, l'esprit d'équipe, le don de soi, tout ça, tout ça.

Hélas, ce livre est une compilation de clichés rassemblés sans aucune finesse.
La rencontre des héros se déroule alors que les pompiers interviennent pour éteindre un incendie qui a pris feu dans une maison. Kat, qui s'est inconsciemment (mais courageusement) introduite dans la maison en flammes, tombe évanouie, dans les bras musclés de notre héros, qui la porte en sécurité dehors. Il perdra de précieuses dizaines de secondes à la contempler-détailler au lieu de la réanimer parce qu'il "adore les blondes et les corps curvilignes", et même quand il se décide à agir professionnellement il ne peut s'empêcher de laisser ses pensées divaguer.
Et lorsque ses camarades découvrent un cadavre calciné menotté au lit dans la demeure, c'est à peine si il bouge une oreille tout hypnotisé qu'il est par sa Rencontre.
Même, le tueur, qui l'observe, et dont le but est de se venger de Howard, comprend lui aussi immédiatement que cette femme est la femme de sa vie et qu'elle sera la faiblesse à travers laquelle il pourra l'atteindre. Bon.

Malgré le suspense et la tension que tente de mettre en place l'auteur, j'ai trouvé notre couple de héros très détendu. Et même lorsqu'ils comprennent qu'ils sont la cible du criminel, ils restent préoccupés par des problèmes secondaires, et on voit arriver le moment où ils seront piégés "comme des bleus" par le tueur pour la fameuse confrontation finale.

C'est un livre que j'ai fini avec beaucoup d'efforts en une semaine. Je n'ai jamais accroché, les héros ne m'ont pas vraiment touchée, Kat est une héroïne du genre classique interchangeable et Howard avait un passé tellement chargé que s'en était pénible, et l'intrique est assez convenue. Même l'"Ambiance Caserne" que je pensais trouver dans ce livre m'a déçue.

Je ne pense pas continuer cette série.

Ma note pralinée :

/ 5

Titre : Angélisme Fatal / Hotter Than Wildfire
Série : Protections Rapprochées (n°2)
Auteur : Lisa Marie RICE
Année VO : 2011
Editions : J'ai Lu           Collection : Passion Intense

4e de couverture :

Harry Bolt dirige avec ses frères l'agence RBK Security, dont l'activité parallèle consiste à offrir une nouvelle identité aux personnes qui en ont besoin.
Il reçoit comme cliente une certaine Ellen Palmer, comptable, traquée par son ex-patron qui trempe dans des affaires louches. Terrorisée, Ellen a vécu pendant un an à chanter dans les bars de Seattle, jusqu'à ce que la célébrité la rattrape et signe son arrêt de mort.
Harry comprend qu'il a affaire à la mystérieuse Eve, qui vend incognito des millions de disques.
Une voix qui l'a toujours bouleversé. Et la plus belle femme qu'il ait jamais vue.

Mon avis :

Un livre que j'ai lu facilement et qui m'a intéressée mais sans pour autant me captiver.

Harry Bolt, qui est présenté comme un personnage avec un fort potentiel d'attachement, étant donné sa triste histoire ne m'a pas attendrie comme il aurait dû. Il réussit le pari d'être à la foi mièvre et caricatural. La machine de guerre au coeur de miel, mais du genre l'engin qui rate son effet. On voudrait compatir, pleurer sur son enfance dramatique, encenser son courage et sa force pour être devenu l'homme qu'il est aujourd'hui, mais il lui manque un soupçon d'âme pour que ça fonctionne, malgré la sensibilité que Lisa marie Rice essaie de faire ressentir.
J'ai trouvé d'une certaine manière que les personnages en général manquaient de profondeur.
Ellen est l'Héroïne par excellence, belle, courageuse, généreuse, quand elle se met en chanter cela fait comme une sorte de bulle et tous ses auditeurs s'en trouvent bouleversés, et tout le monde se retient d'écraser une larmichette, même les durs à cuire du RBK. En bref, elle est calquée sur un moule de perfection qui quand l'auteur ne nous surprend pas par ailleurs, est lassant.
Du coup la romance, classique, ne m'a pas emballée.
Et cet article est resté tellement de temps dans l'éditeur avant que j'y revienne que je ne sais plus vraiment quoi dire de ce livre maintenant.
Quelques semaines après l'avoir lu j'en retiens un tueur de sang-froid qui fout vraiment les chocottes, la super technique d'Harry pour planquer un traceur sur l'héroïne, et la fin qui est une ouverture sur le 3e et dernier tome de cette série, qu'il se pourrait que je ne continue pas.
En fait, le réel point fort de ce roman n'est pas la romance, ni même la sensualité, qui est en général la marque de fabrique de l'auteur, mais bel et bien l'intrigue, qui est haletante.

Ma note pralinée :

Bon alors déjà, je me mets d'office un méga cagoulin à moi-même pour cet avis bâclé.

Et pour le livre :

/ 5



Déjà vu sur Praline & Passion :

Le 1er tome de cette série : Magnétisme Fatal

Titre : Le Coeur à Vif  / Heartbreaker
Série : Buchanan (n°1)
Auteur : Julie GARWOOD
Année : 2000
Editions : J'ai Lu       Collection : Amour & Destin - Intrigue
N° 7803

4e de couverture :

En dépit de son âge, le père Madden croyait avoir tout entendu dans le secret du confessionnal. Il se trompait.
-Je vous demande l'absolution, mon père, pour le meurtre que je vais bientôt commettre.
Ce n'est pas une plaisanterie hélas : Le pénitent a avancé des preuves de ses crimes passés.
Surtout, il a pris soin de révéler l'identité de sa future victime qui mourra dans d'atroces souffrances : Laurant, la propre sœur de Madden !
Affolé, ce dernier fait appel à son ami Nick Buchanan, agent du FBI. Le tueur est un redoutable prédateur.
Pour l'arrêter, une seule solution : lui tendre un piège. Laurant servira d'appât. Nick ne la quittera plus, ils seront ensemble jour et nuit, affichant une intimité qui forcera l'assassin à sortir de l'ombre.
Mais est-il prudent d'exciter la jalousie d'un pervers assoiffé de vengeance ?

Mon avis :

C'est la troisième fois que je le lis, et maintenant je peux écrire pourquoi ce livre n'est jamais resté gravé dans ma mémoire : c'est parce qu'il est pas terrible, même si c'est du Julie Garwood.

Malgré mes maigres aptitudes et intérêts pour les romans d'intrigue, je pense que si on le lit comme tel c'est pas mal, et plutôt bien ficelé (du moins il me semble). Cela m'a un peu fait penser au style de Mary Higgins Clark (un peu, j'ai dit) dans le sens où on suit la plupart du temps les personnages principaux, mais dans certains chapitres, nous suivons des personnages secondaires, potentiels témoins, victimes, etc.... et le tueur.
En revanche, si on recherche la romance, favorisée par la situation dangereuse et la proximité avec la protection jour et nuit, ce qui est mon cas, eh bien on ne peut qu'en ressortir déçue.

Le couple principal ne présente aucune alchimie. La grande Julie Garwood était visiblement à cours de poudre de perlinpinpin quand elle l'a créé. Leur relation est presque platonique pendant les quatre-cent premières pages si l'on fait exception d'un baiser regretté - c'était une erreur n'en parlons plus - et quelques mini-crises de possessivité - pour la forme, et auxquelles on a du mal à croire. Et leurs sujets de conversation sont inintéressants et majoritairement composés de critiques snobs prononcées par le héros sur le "bled" dans lequel ils sont.
D'autre part, je n'ai pu m'empêcher de remarquer l'étendue du vocabulaire de la traductrice qui a quand même réussi à caser dans cette histoire le mot "inexpugnable".
Où sont passées la complicité, l'humour,  et la bonne humeur communicative que je trouvais dans les historiques de la grande Julie Garwood ?
Nick, si il est comme je le suppose un descendant du magnifique et fantasmatique Brodick Buchanan ne fait pas honneur à son ancêtre, qui le renierait certainement sur le champ si il voyait comment il agit avec Laurant, notre héroïne. Quand enfin, au bout de 400 pages, on arrive à une relation plus charnelle, grâce à l'offensive de la demoiselle, il semble faire contre mauvaise fortune bon coeur. Qu'est-ce donc que ce Buchanan in-offensif et si peu enthousiaste ? Serait-il gay ?
Quant à Laurant, c'est une héroïne tout à fait honorable bien qu'elle aussi soit en dessous des héroïnes historiques de cet auteur. Elle se retrouve la cible d'un tueur en série, et agit avec tout le courage que l'on peut attendre d'elle, et cédant parfois, c'est bien normal, au stress.
Et ce brave Nick, qui lui dit "Maintenant, je vais te demander d'arrêter de céder à tes crises d'hystéries chaque fois que tu reçois une mauvaise nouvelle". Ah oui, on peut parler de mauvaise nouvelle, là. Plus tôt dans la journée, elle a reçu un appel du tueur qui lui a fait écouter les hurlements d'une de ses victimes alors qu'il était en train de la tuer, et là elle vient d'apprendre que depuis plusieurs semaines une mini caméra planquée dans sa chambre suit tous ses faits et gestes les plus intimes. Pas de quoi céder à l'hystérie en effet !! Surtout que je trouve qu'elle réagissais avec une retenue admirable.
Bref, ça c'est le genre de réflexion, que si c'était moi qui me l'était prise dans la figure, je l'aurais gardée en travers de la gorge pendant des siècles, privant par-là cette histoire de toute romance (et bye-bye quand le tueur se sera fait arrêter!). Et on aurait eu un livre avec une héroïne qui boude tout le temps.
Laurant, tu es beaucoup trop bien pour ce type, quitte-le ! La romance n'a pas été développée pour que je me mette en colère si tu tombes amoureuse de quelqu'un d'autre !
En revanche, je craque pour Noah Clayborne (fort probable descendant d'un des frères Clayborne, mais lequel ? Cole, j'espère) qui fait un personnage secondaire que j'aurais voulu voir beaucoup plus et dont je lirai l'histoire avec grand plaisir lorsqu'elle sera traduite.

Ma note pralinée :

/ 5

Titre : Bien Malgré Eux / A Stetson On Her Pillow
Auteur : Molly LIHOLM
Année : 2002
Editions : Harlequin              Collection : Rouge Passion
N°

4e de couverture :

Clint Marshall considéra que Laura Carter le regardait d'un peu trop haut. Sans doute cette aristocrate bostonienne s'imaginait-elle qu'elle méritait un partenaire de travail plus raffiné que lui ?
Eh bien, elle allait devoir s'adapter et laisser au vestiaire ses airs de duchesse exaspérants. Clint se réjouissait d'avance des frictions qui s'annonçaient. Il allait adorer embêter Mademoiselle.
Surtout, il avait déjà la furieuse envie de souffler sur les tisons qu'il sentait brûler sous la glace.
Histoire de voir si le feu prendrait...


Mon avis :

Ne vous y trompez pas, c'est encore une histoire de faux-couple.

Afin de confondre un homme d'affaire soupçonné de blanchir de l'argent sale, Clint et Laura, deux officiers de police qui se détestent cordialement vont devoir se faire passer pour un couple d'amoureux pour mener l'enquête dans un milieu huppé. Le cowboy et la jeune aristocrate vont devoir mettre leurs désaccords de coté et faire front ensemble pour résoudre cette affaire. Et pour corser le tout ils vont devoir composer avec un "heureux imprévu".

Une histoire sympathique sans plus. Il n'y a pas les scènes certes vues et revues mais que je juge indispensable à ce genre d'histoire  que j'attendais de cette cohabitation forcée (cf : le réveil malencontreux dans les bras l'un de l'autre !), c'est dommage. Je pense que l'auteur a voulu sortir des sentiers battus, et pour y pallier à rajouter un élément "original".

Donc voilà, c'est une gentille petite comédie romantique sur fond d'enquête qui se laisse bien lire, mais qui n'est pas forcément à relire.

Ma note pralinée :

/ 5

Titre : Fais-Moi Confiance / Trust Me
Auteur : Jeane RENICK
Année : 1992
Editions : J'ai Lu                 Collection : Amour & Destin
N°3597

4e de couverture :

Allison Shreve : top model mondialement renommé. Pourquoi est-elle venue se perdre au fin fond de l'Amérique centrale pour participer à un chantier de fouilles archéologiques ? Que vient-elle chercher ? Que veut-elle oublier ?
Zachary Cross voudrait le découvrir. Car le tourment de la jeune femme n'a pas échappé à sa sagacité. Mais comment apprivoiser cet oiseau farouche qui s'envole dès qu'il tente de l'approcher ? L'hostilité qu'elle manifeste à son égard est évidente. Allison ne donne plus sa confiance à un homme. Et surtout pas à un policier...
Mais au cours d'une excursion, seuls dans la jungle, ils sont confrontés à la mort qui les menace à tout moment. La solidarité petit à petit va se muer en sympathie. Grâce à Zachary, Allison découvrira-t-elle enfin l'amour ?

Mon avis :

Sur le fond, une belle histoire. On suit Allison, une jeune femme qui part faire du bénévolat au Bélize dans le but de se reconstruire après avoir vécu une terrible épreuve qui l'a brisée. Dés le début on sent que son combat n'est pas gagné d'avance. Elle donne l'impression de marcher sur un fil avec beaucoup de difficultés, et que le moindre battement d'aile de papillon pourrait la faire basculer.
Zach, le héros a lui aussi pris part à ce voyage pour exorciser ses propres démons.
Entre eux l'entente est difficile, mais ils vont se retrouver tous deux, seuls dans la jungle, face au multiples dangers qui les menacent. Obligés de se serrer les coudes et de se faire confiance, ils vont peu à peu apprendre à sa connaître et vont tomber amoureux l'un de l'autre.

Si l'histoire est jolie, et que les aventures qu'ils vont vivre sont pleines de rebondissements, j'ai en revanche eu beaucoup de mal avec la forme.
C'est un livre de 440 pages avec des mots écrits en petits caractères tout serrés. Peu de sauts à la ligne, des interlignes minuscules et sans changement de page quand on passe d'un chapitre à l'autre.
Dés le début j'ai dû m'accrocher. Je comprends la volonté de l'auteur de vouloir nous fournir des avalanches de descriptions pour dépayser le lecteur, mais là c'était vraiment trop pour moi. Les paragraphes étaient tellement longs que lorsqu'ils se terminaient je ne me souvenais plus de ce que faisaient les héros auparavant. L'auteur veut aussi nous parler des problèmes psychologiques que tentent d'affronter les héros, mais sans trop en dire dès le début, du coup j'ai trouvé que c'était assez maladroit. On passe parfois sans crier gare à des souvenirs du passé, pour revenir au présent de façon tout aussi abrupte. Certaines traductions étaient très bizarres, du genre "bon je traduis à peu près histoire de pas rester bloqué et je reviendrai après. Et après on oublie de revenir". Et dans l'ensemble, j'ai trouvé que les phrases étaient assez longues.
Bref, j'ai lu ce livre en survolant de nombreux passages et je n'ai pas beaucoup apprécié ma lecture.

Ma note pralinée :

/ 5

Titre : L'Amour Clandestin / Wallflower
Auteur : Jan FREED
Année : 1999
Edition : Harlequin           Collection : Amours d'Aujour'hui
N° 653

4e de couverture :

Témoin protégé contre la mafia, Sarah Davidson vit dans la peur d'être supprimée. En attendant le procès qui dépend de son témoignage, elle ne peut faire confiance à personne. Pas même à la police, découvre-t-elle bientôt avec stupéfaction.
Mais où se cacher ? Comment devenir méconnaissable et introuvable ?
La solution lui vient d'une de ses amies d'enfance qui lui suggère de tirer parti de sa petite taille et de son allure juvénile, pour se fondre dans la masse des élèves du lycée Roosevelt.
Aussi est-ce métamorphosée en adolescente excentrique que Sarah, devenue Serina, fait bientôt son entrée en classe de terminale, véritable cage de jeunes fauves dont le professeur principal, malgré son séduisant charisme, tient plus du dompteur que du pédagogue...
Commence alors pour cette business woman naguère spécialisée en communication un incroyable challenge qui risque bien d'être le plus difficile de sa carrière. D'autant que son séduisant professeur, qu'elle ne peut s'empêcher de provoquer, se montre de plus en plus... troublé par l'étonnante maturité de sa nouvelle élève.

Mon avis :
Un livre qui a tout de la comédie romantique pour adolescentes et qui me plaisait d'ailleurs beaucoup à cet âge. J'ai donc souhaité de relire avec mon regard blasé de femme mûre.
Et j'ai quand même passé un bon moment.
Sarah va non seulement trouver dans ce lycée un refuge, mais surtout elle va prendre sa revanche sur cette période de sa vie durant laquelle elle était très complexée et qu'elle a très mal vécue. Elle se fera de nombreux amis. Et puis elle va trouver l'amour... ^^
Si on rentre dans l'action dés le premier chapitre, la partie intrigue est bien vite oubliée, et est réduite au minimum avec une opposition à un boss de fin qui se retrouve confinée sur même pas une page.
Pour autant c'est une bonne comédie. Un genre de Sister Act mais où l'héroïne, qui a quand même 27 ans, se ferait passer pour une collégienne. Alors là aussi, il y a le déguisement. Mode ado : cheveux oranges, mini robes, vêtement fluos. L'éxubérance est le mode de camouflage le plus efficace.
Avec son super look, et sa liberté d'expression digne d'une femme dont l'opinion est bien souvent prise en compte, sa maturité attirera l'attention de Jack Morgan, son professeur.
Un professeur très strict, aux méthodes peu orthodoxes. L'affichage de ses 10 commandements dans sa salle de classe, et l'utilisation de sa petite clochette pour rappeler ses élèves à l'ordre leur vaudront d'ailleurs une discussion animée.
C'est quand même un régal de voir cet homme très moral, tiraillé entre son attirance pour sa terrible élève et son refus de céder à la tentation qui ferait de lui un "vieux pervers immonde".

Ma note pralinée :

/ 5

Titre : L'Elixir De La Vengeance  / Dead Ringer
Auteur : Annie SOLOMON
Année : 2003
Editions : J'ai Lu                       Collection : Amour & Destin - Intrigue
N°7400

4e de couverture :

- Qu'attendez-vous de moi, monsieur Carver ?
L'agent spécial de la brigade anti-terroriste jauge la superbe blonde qui lui fait face : Angelina Mercer, croqueuse de diamants, vit aux crochets de vieux millionnaires. Bref, une femme qui n'a pas froid aux yeux. Cela tombe bien car il veut lui confier une mission à haut risque.
- Nos services doivent récupérer à tout prix du plutonium détenu par un certain Borian. Votre rôle consistera à séduire cette crapule. C'est dans vos cordes, non ?
Finn Carver ne doute pas de la réussite de sa nouvelle recrue. Qui résisterait à une telle beauté ? Pourtant, peu à peu le doute l'assaille : cette femme cynique a parfois des candeurs de petite fille. A-t-il raison de l'utiliser pour infiltrer un réseau de trafiquants aussi dangereux ? Se pourrait-il qu'il se soit trompé à son sujet ?

Mon avis :

Hasard, hommage ou coïncidence, j'ai trouvé dans ce livre beaucoup de similitudes avec un film que j'aime beaucoup "Les Enchaînés" d'Alfred Hitchcock.
Le principe de base et la mission sont les mêmes, le couple principal présente des traits de caractères identiques. Lui, l'homme de loi, plein de préjugés à son égard et elle, la femme fatale qui ne le détrompe pas. Certains rebondissements sont les mêmes. Et je ne suis pas loin de penser que même les prénoms ont des ressemblances Alicia / Angelina, T.R. Devlin / Finn Carver, Sebastian / Borian.
J'adore ce film, donc j'ai aimé lire ce livre, mais bon, comme j'avais l'impression de lire une histoire que je connaissais déjà je ne peux pas dire que je sois allée de surprises en surprises.
Sinon j'ai bien aimé les personnages, leur romance en elle-même, et l'enquête est comme j'aime bien : pas compliquée.


Ma note pralinée :

/ 5




Déjà vu sur Pralinetpassion :

Le film "Les Enchaînés" d'Alfred Hitchcock