Titre : Dangereuse Passion / Winged VictoryAuteur : Barbara CARTLAND
Genre : Régence
Année : 1982
Edition : J'ai Lu Collection : Roman
N° 2777
4e de couverture :
"Je vous en supplie, achetez mon cheval, emmenez-le loin d'ici ! Vous seul pouvez le sauver ! Mon oncle veut le tuer !" Le comte de Poynton n'en croit pas ses oreilles. Cette jeune fille est-elle folle ? Comment ose-t-elle surgir chez lui en pleine nuit et lui raconter une telle histoire ?
Mais Clédra disait la vérité... et n'avait pas tout dit. Quand Poynton la découvre inanimée, rouée de coups, il comprends qu'elle est abandonnée de tous, prisonnière d'un oncle dément. Sa décision est immédiate : il doit l'éloigner des griffes de sir Melford.
Mais sir Melford n'hésitera pas à commettre les pires monstruosités pour garder Clédra sous sa coupe. Poynton, de son côté, est prêt à tout pour la sauver. Qui sortira vainqueur de cette lutte sans merci ?
Mon avis :
Ce doit être le deuxième livre de Barbara Cartland que je lis de ma vie. Et autant dire que je ne garde aucun souvenir du premier.
Je me faisais la réflexion l'autre jour, que les livres historiques étaient les seuls qui ne vieillissaient pas. Hé bien ce livre tout ridé vient de mettre à mal ma théorie. Je devrai dorénavant me contenter de "sont ceux qui vieillissent le mieux, en général"
Je ne pensais jamais dire ça un jour mais là, c'est trop cucul la praline.
Serait-ce la maturité qui me serait tombée dessus sans que je m'en aperçoive?
Ce roman souffre d'un "complexe de Saint Seiya".
Je m'explique :
Ici, nous suivons surtout le point de vue masculin. Le Comte Poynton est un homme joueur (aux courses de chevaux), et un libertin blasé. Mais dans une version sainte, amoureux de la nature, des chevaux... Ils provoque l'admiration de tous et ses amis sont fans de lui, c'est un leader dans l'âme. Il a beaucoup d'intuition et son 7e sens ne le trompe jamais.
Ensuite, et c'est là que ma théorie "Chevaliers du Zodiaque" prend tout son sens : l'héroïne se pose comme la fragile damoiselle en détresse de base. Elle est vite reléguée au rang de personnage secondaire. Et pour cause, la plupart des fois où on la voit elle est soit inconsciente, ou bien en convalescence, ou encore en train de se proposer en sacrifice (elle a des raisons, oui, mais Saori aussi). Je me disais "il ne lui manque que le pouvoir d'empêcher les icebergs de fondre", et là je pense que Barbara Cartland m'a entendue car tout à coup, l'héroïne s'est mise à dévoiler son don secret : elle communique avec son cheval par la cosmo-énergie !
Enfin voilà, c'est une histoire tout à fait classique où la bonté des gentils est poussée à son paroxysme et où le méchant est vraiment méchant (pas très zodiaquesque ça par contre).
Ce qui m'a dérangée aussi c'est que la relation amoureuse soit dénuée de tout désir. On dirait limite l'affection d'un homme envers une enfant qu'il pourrait adopter, et tout à coup c'est l'heure des déclarations enflammées.
Et puis la résolution de l'histoire avec l'oncle dément a un effet "patatras", qui donne l'impression qu'on s'est quand même un peu moqué de nous.
Ma note pralinée :
/ 5